...

Que demandons-nous ?Une modification du décret ou une décision politique où tous les étudiants de 2019 qui ont réussi l'examen d'entrée peuvent commencer et où l'étudiant flamand a des chances équitables. B : En raison du quota octroyé et qui reste encore à déterminer pour 2020, maximum 286 places sont à pourvoir pour ce groupe d'étudiants moins bien classés.Quel est notre but ?Donner à l'étudiant flamand des chances équitables, tout comme à l'étudiant wallon, de commencer les études de médecine en septembre 2020, puisqu'ayant réussi l'examen d'entrée en juillet 2019, sans devoir à nouveau passer un examen d'entrée, et ce, en prévoyant par le quota fédéral octroyé pour la Fandre en 2020 suffisamment de places pour ce groupe d'étudiants mois bien classés. Le nombre d'étudiants qui relève de cette catégorie est de maximum 286, mais sera nettement inférieur vu que certains poursuivront dans la direction que l'on est en train de suivre aujourd'hui, à côté de 14 Hollandais qui relèvent aussi de cette catégorie et qui ne commenceront peut-être pas.Et tout ceci, en respectant le quota fédéral fixé pour la Flandre. En d'autres termes, nous ne demandons pas de créer des numéros Inami supplémentaires, contrairement à la Wallonie.Comment les autorités flamandes et fédérales peuvent-elles s'y prendre ?Une décision politique au Parlement flamand où le quota fédéral fixé pour 2020 serait une seule fois augmenté du nombre d'étudiants ayant réussi, mais en étant moins bien classés, c'est la solution que la Wallonie privilégie depuis des années unilatéralement et sans la moindre contestation, et avec l'aide des autorités fédérales. Dans ce cas, nous demandons donc également aux autorités fédérales de compenser en une seule fois la création unilatérale de numéros Inami supplémentaires uniquement pour les étudiants wallons par un octroi supplémentaire limité de numéros Inami pour ce groupe. Pour les autorités fédérales, ce serait une opération blanche car les numéros Inami à créer une seule fois devraient être compensés du côté flamand en autorisant maximum 286 étudiants en moins l'année suivante en Wallonie. Etant donné que ces deux dernières années seulement, on a déjà eu 1.038 (635 en 2018 et 403 en 2019) numéros Inami en surplus, cette demande unique se justifie.Pourquoi notre demande est-elle légitime ?Cela fait déjà 22 ans - depuis 1997 - qu'il y a un examen d'entrée et que seule la Flandre suit cette politique. Sur plus de vingt ans, la Flandre n'a jamais dépassé le quota. Concrètement, il y a un solde de minimum un millier de numéros Inami pour l'étudiant flamand. 22 ans que structurellement et régulièrement, on autorise un groupe d'étudiants beaucoup trop important en Wallonie, année après année, en niant totalement le quota octroyé.La Wallonie a un surplus d'au moins 1.500 à 3.000 numéros Inami, alors que selon les règles fédérales, ils avaient cette année (en 2019) normalement droit à 0 numéro au lieu des 505. Et sans gêne, ils répètent le scénario cette année avec 453 en plus (953). Cela fait 22 ans quel seuls les jeunes flamands doivent faire une croix sur leur rêve de devenir médecin à cause d'un examen d'entrée sévère et des quotas rigoureux.Concrètement : 453 étudiants en trop en Wallonie commencent des études de médecine tandis qu'ils n'obtiendront pas de numéro Inami, contre 286 jeunes flamands qui ont réussi l'examen d'entrée et qui ne peuvent pas débuter leur formation et qui ne recevront pas de numéro Inami. Cela signifie : l'octroi de numéros Inami en dehors du contingentement uniquement aux médecins wallons et non aux médecins flamands !Pourquoi notre demande est-elle aussi justifiée ?En Flandre et dans la périphérie bruxelloise, les besoins ne peuvent être assouvis. En effet : des 228 sur les 298 communes flamandes qui connaissent une pénurie de médecins généralistes (il s'agit des derniers chiffres officiels de l'Agentschap Zorg en Gezondheid) ; du bureau de planification : il y a une diminution du nombre de MG de 4% et le nombre de médecins de 60 ans et plus a augmenté de 12 à 24% (entre 2014 et 2016). Ils prendront massivement leur retraite tandis que la population vieillira à toute allure et aura besoin de soins médicaux.La discrimination est encore renforcée par les inégalités fondamentales objectives suivantes. En Flandre : ceux qui ont réussi ne peuvent pas tous commencer le cursus ; ils ne peuvent passer qu'une seule fois l'examen (il n'y a pas de deuxième chance) ; on suit strictement le nombre de débutants suivant le quota imposé au niveau fédéral.En Wallonie : tous ceux qui ont réussi peuvent commencer le cursus ; il y a une deuxième session (ndlr : c'est plus une deuxième chance qu'une deuxième session) pour ceux qui ont raté l'examen d'entrée ; il y a deux fois plus de débutants selon le quota imposé au niveau fédéral (soit 505 en 2018 et 2019). Ce qui est certainement souhaitable à l'avenir est de déterminer des sous-quotas : nous sommes tout à fait d'accord de déterminer la répartition des médecins dans les différentes disciplines via des sous-quotas, afin d'obtenir un meilleur rapport MG/MS et d'avoir moins de médecins dans les spécialités où il y en a trop et d'en avoir plus dans les spécialités où il en manque. Ces sous-quotas ne résolvent toutefois pas le problème de discrimination des étudiants qui ont réussi l'examen d'entrée en 2019 mais qui étaient moins bien classés.