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Tous les prestataires de soins sont désormais accoutumés aux réseaux santé wallon et bruxellois. Côté patient, il reste toutefois du chemin à parcourir, notamment pour l'informer de l'utilité du partage des données de santé et du consentement éclairé. Le RSB, conscient de la problématique à Bruxelles, a lancé cette semaine une campagne de sensibilisation auprès du grand public bruxellois pour l'inciter à consulter son Dossier santé partagé, avec le soutien de la Cocom. "Les décideurs politiques attendent des citoyens qu'ils agissent en patients informés au sein du système de soins et chaque citoyen peut trouver de l'intérêt à s'impliquer davantage pour sa santé", justifie le RSB. Le Réseau santé bruxellois avance trois avantages du partage des données: la vue globale de l'historique santé du patient, un gain de temps pour effectuer les examens nécessaires et poser un diagnostic et la possibilité pour le patient de mieux comprendre son statut vaccinal, la maladie, son traitement et son évolution (en ayant la possibilité de consulter tranquillement chez soi les données partagées). Il est également bon de rappeler que ce partage de données n'est pas automatique et qu'il nécessite que le patient donne son consentement éclairé. Depuis la crise sanitaire, tous les Bruxellois ont pu avoir accès à leurs résultats de tests PCR ou leur relevé de vaccination via le portail du Réseau santé bruxellois (qu'ils aient ou non consenti au partage électronique de leur dossier santé, et cela à titre exceptionnel vu la pandémie). Plus de 80% de la population bruxelloise a consenti au partage électronique des données de santé et est donc détenteur d'un dossier santé partagé, parfois sans le savoir. Il suffit au patient de se rendre sur www.reseausantebruxellois.be et de se connecter à son espace privé via l'application Itsme ou sa carte d'identité électronique pour accéder à son Dossier santé partagé (il voit toujours la liste des documents accessibles aux professionnels et peut accéder lui-même aux contenus des prestataires qui l'autorisent). Aujourd'hui à Bruxelles, la Clinique Saint-Jean, les cliniques de l'Europe, le CHU Saint Pierre, les Hôpitaux Iris Sud, UZ Brussel, le CHU Brugmann et le Chirec ont tous ouvert l'accès de certains documents aux patients. Les médecins généralistes sont également sensibilisés sur l'importance de publier des Sumehrs et cela représente autant de documents que peuvent désormais consulter les patients.