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"Dé jà en mars 2019, nous avions signé une lettre d'intention déclarant que la meilleure manière de travailler dans le bassin de soins namurois était de rassembler les six sites hospitaliers de la province ", déclare Pierre Bouhy, président du conseil d'administration (CA) des Cliniques Saint-Luc à Bouge. " Nous en sommes maintenant à introduire notre candidature à l'Aviq (pour l'agrément du réseau, ndlr). "" La première étape à réaliser sera de construire un projet médical pour le bassin de soins namurois. Ce sera le fil conducteur de notre stratégie à venir ", continue Pierre Bouhy. " Nous espérons être bien avancés dans le projet d'ici la fin de l'année. "" La presse a fait état récemment d'éventuels transferts d'activités et de fusions (maternités ou services des urgences notamment) : ces questions d'organisation ne sont pas discutées et sont largement prématurées ! ", embraye Jean-Marc Dieu, président du CA du CHU UCL Namur. " Le RHN ne demande pas aux institutions de fusionner, les trois institutions garderont leur autonomie. "" On ne sait pas ce que prévoit demain la politique du Fédéral ", rétorque cependant Pierre Bouhy. " Certains annoncent déjà que les agréments pour les pathologies seront donnés aux réseaux et qu'il appartiendra à ces derniers de les répartir entre les sites hospitaliers. Ce sont des travaux qui viendront sur la table. "Le bassin de soins à proprement parler réunit pour rappel les six sites hospitaliers de la province (Les Cliniques Saint-Luc à Bouge, le CHR Sambre & Meuse à Namur et Auvelais ainsi que le CHU UCL Namur à Dinant, Namur et Mont-Godinne) ainsi que neuf policliniques et centres médicaux (Andenne, Auvelais, Ciney, Erpent, Gembloux, Givet, Namur et Perwez). On remarque déjà la volonté de dépasser le bassin de soins namurois, avec des incursions non seulement dans le Brabant wallon (Perwez), mais également en France (Givet).On note cependant que le réseau n'inclura pas, dans l'immédiat, d'hôpitaux psychiatriques. " Cette question est prématurée également. Pour le moment, le focus est mis sur les six sites aigus. Mais nous voulons adopter une position d'ouverture vis-à-vis des partenaires ", répond Jean-Marc Dieu. " Le réseau ne doit pas être une île au milieu d'un océan et doit s'ouvrir aux partenaires présents dans son hinterland. Cela concerne les hôpitaux psychiatriques, mais également les structures d'aides et de soins à domicile, la première ligne et les maisons de repos et de soins. Le réseau ne doit pas être fermé sur lui-même. "