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Le GBO marque le soutien des généralistes à la cause du personnel hospitalier. Sur le terrain, " les témoignages de nos patients hospitalités ne manquent pas ", indique le Groupement belge des omnipraticiens qui vise là l'intensification du travail sans augmentation de ressources. " Des soignants qui doivent assumer plus de tâches, notamment administratives, sans reconnaissance de leur bienveillance vis-à-vis des patients perdent leurs motivations et c'est la qualité des soins qui se trouve menacée. "Conscient que les réformes des soins hospitaliers sont nécessaires en particulier sur les modes de financement et les avancées technologiques, le GBO estime néanmoins que " ces réformes doivent se faire dans un cadre où l'humanité dans les soins doit rester une notion primordiale. Les généralistes sont les témoins de fin d'hospitalisation brutale sans continuité de soins bien assumée, et sans égard pour des situations sociales et psychologiques compliquées."." Plusieurs économistes prônent l'instauration de la semaine des quatre jours de travail. Pour combattre le chômage endémique... peut-on penser aussi que cela réduirait la souffrance au travail ? Pourquoi le monde médical ne participerait-il pas à la réflexion pour sa mise en oeuvre ? " questionne le GBO. Le raisonnement du syndicat repose sur le fait qu'aujourd'hui, les professionnels de la santé sont plus menacés que n'importe quelle autre profession de souffrir de burn-out. " Nous savons aussi que la jeune génération revendique un équilibre plus approprié entre la vie professionnelle et la vie privée. Nous savons que les infirmières descendent dans les rues pour dénoncer des conditions de travail insupportables et que les aides-soignants les ont rejoint. Les assistants en médecine dénoncent des faits de harcèlement intolérables, signes d'une souffrance au travail généralisée, étudiants et professionnels. "Comme solution, le GBO prône la permissivité : permettre à la jeunesse d'étudier, permettre l'instauration de semaine de quatre jours de travail, permettre une vie de famille pour " augmenter le nombre d'épaules sur lesquelles le travail repose. Intensifier la collaboration entre prestataires pour assurer la continuité des soins. Tout cela sera bon pour l'emploi, bon pour la santé, bon pour nos enfants".