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Le texte, déposé par les écologistes et co-signé par les socialistes et le CD&V, permet d'assimiler différentes circonstances involontaires (chômage temporaire, incapacité de travail pour maladie et écartement) à du travail et donc de ne pas pénaliser les mères dans le cadre de leur congé prénatal. Selon la loi en vigueur jusqu'à présent, les femmes enceintes ne pouvaient reporter leur congé prénatal après l'accouchement que si elles avaient travaillé pendant les semaines précédant l'accouchement. Les femmes qui se retrouvaient au chômage temporaire, en incapacité de travail pour maladie ou qui étaient écartées de leur lieu de travail étaient donc pénalisées : cette période était comptabilisée comme si elles avaient volontairement entamé leur congé prénatal, rapporte Écolo dans un communiqué. "Cette situation injuste et discriminatoire est à présent corrigée", se réjouit Marie-Colline Leroy (Ecolo-Groen). "C'est une avancée primordiale pour ces futures mamans qui ne se verront enfin plus pénalisées pour des circonstances indépendantes de leur volonté."Le ton était le même pour le PS qui a déposé des amendements pour élargir le dispositif à toutes les futures mères qu'elles soient mises au chômage, malades, ou écartées du travail pour préserver leur santé ou celle de leur futur enfant. "Cela met enfin fin à une situation injuste qui perdure depuis des années. Avec cette proposition, nous permettons à toutes les mamans d'avoir six semaines pour accueillir leur enfant, dans un pays où le congé de maternité est déjà très court", explique Ludivine Dedonder (PS).