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La visite a débuté par une table ronde pour échanger sur des sujets tels que la prise en charge de pointe des différentes disciplines, les évolutions sociétales qui influencent l'offre de soins et les axes de prévention. " Si la Reine est venue en ce jour, c'est qu'elle porte un intérêt particulier aux enfants et aux soins apportés à ceux-ci ", ajoute Dirk Thielens, directeur général de l'HuderfD'autres thèmes ont également été abordés lors de cette rencontre, comme le défi de l'évolution des métiers, la nécessité de continuer à défendre le modèle d'hôpital pédiatrique de référence, unique en Belgique, mais aussi la multidisciplinarité, les missions de formation et de recherche et l'action de l'école Robert Dubois.Durant cette table ronde, la Reine Mathilde a été particulièrement sensible aux aspects de pharmacologie dans le développement de médicaments spécifiques pour les enfants, aux projets de pédopsychiatrie permettant d'accompagner les mamans fragilisées et d'apporter des solutions concrètes à la problématique grandissante de la phobie scolaire.Elle a ensuite pris la direction de la dialyse où sont actuellement accueillis dix patients en insuffisance rénale sévère aiguë ou chronique. L'occasion pour les enfants et adolescents présents d'expliquer leur quotidien, mais aussi pour l'équipe de présenter le fonctionnement du service, qui est un des deux seuls centres belges agréés d'hémodialyse pédiatrique. Il réalise en moyenne 1.200 séances d'hémodialyse par an, à raison d'environ trois séances de quatre heures par patient, par semaine.La visite s'est poursuivie aux soins intensifs où l'équipe spécialisée accueille chaque année plusieurs centaines d'enfants nécessitant une prise en charge et une surveillance intensives et un matériel sophistiqué. Le service des soins intensifs a notamment contribué aux premiers pas de l'ECMO en Belgique, technique de circulation extra-corporelle pour remplacer des organes défaillants, importée des Etats-Unis au début des années 90. La Reine a pu découvrir l'attention portée à l'implication des parents dans ce milieu technique, une participation qui permet souvent aux familles de se sentir moins impuissantes.Dans le nouveau quartier opératoire de 2.000 m2 inauguré en septembre dernier, la Reine a pu en apprendre plus sur l'intérêt du robot chirurgical en chirurgie pédiatrique, qui offre une vision 3D au chirurgien et plus de précision dans ses gestes. Le robot chirurgical élargit le panel d'instruments et d'approches mini-invasives utilisées par les équipes du quartier opératoire. Les jeunes chirurgiens s'exercent virtuellement, répétant inlassablement les gestes jusqu'à la perfection, et les infirmières instrumentistes, dont la mission d'anticipation des actes chirurgicaux et anesthésistes est cruciale, sont également formées spécifiquement à cette technique opératoire. Un centre de simulation est d'ailleurs dans les projets de l'hôpital.Dirk Thielens : " L es projets de cette année pour notre hôpital étaient principalement la rénovation d'une partie de l'hôpital et du quartier opératoire comme nous l'avons montré. Il ne faut pas oublier que d'un côté nous sommes un hôpital de proximité pour la population et d'un autre, un hôpital de référence pour des maladies qui ne sont traitées qu'ici en Belgique. "Pour terminer, la Reine s'est rendue à l'école Robert Dubois, où une double surprise attendait les enfants puisque Saint-Nicolas étaient également présents. " L'école Dubois fait également partie de nos actions. Elle existe depuis la fondation de l'Huderf en 1986. Mais le bâtiment externe est là depuis 15 ans et comprend une dizaine de chambres où les parents peuvent dormir pour rester près de leurs enfants. "