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Le Dr Florence Beckers (ULiège) a choisi la médecine générale pour deux raisons fondamentales: la relation avec le patient et la multidisciplinarité qu'offre cette spécialisation. Après son assistanat à Folhain et Herve, elle exerce à Herve, sa ville natale. "Cette localisation en zone semi-rurale facilite la proximité avec les patients et donc l'accès à cette relation privilégiée."Elle apprécie particulièrement en médecine générale le rapport de confiance qui se crée avec un suivi à long terme. "La variété d'activités au cours d'une même journée est un enrichissement supplémentaire. Toutefois, la gestion du doute représente pour moi une difficulté qui fait intimement partie de la pratique de la médecine générale avec un accès plus limité aux examens complémentaires qui nous renvoie souvent à notre bon sens. En entamant mes études, j'envisageais tout sauf la médecine générale car je trouvais ardu de gérer tout ce panel de patients allant des nourrissons jusqu'à nos aînés, et finalement, c'est ce qui m'a plu. Comme quoi il ne faut pas partir avec des aprioris."Le Dr Beckers considère que les qualités les plus précieuses pour un MG sont l'écoute et la capacité d'adaptation. "Je pense que le futur de la médecine générale s'annonce riche avec une variété de pratiques au sein d'une même discipline, permettant aussi un regain d'attrait pour cette spécialité. Ce panel de pratiques permet de convoiter de nombreux projets et c'est ce qui est stimulant ; pouvoir se former dans de multiples domaines que ce soit ONE, planning familial, soins palliatifs, nutrition, dermatologie,... Pour ma part, je suis actuellement en formation ONE/PSE et j'espère bientôt pouvoir me former à l'échographie", précise-t-elle. Suite aux recherches effectuées lors de son TFE, le Dr Beckers estime que la communication entre tous les intervenants d'un même patient est un point à améliorer dans notre pratique quotidienne. "La collaboration et l'inter-complémentarité centrée sur le bien-être du patient devraient constituer une motivation commune." Lorsqu'elle ne travaille pas, Florence Beckers pratique des activités en extérieur qui lui permettent de décompresser. "Je fais partie de ces gens qui se sont mis à la course à pied pendant le confinement", confie-t-elle.