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Le pourcentage de maladies de longue et de moyenne durées au cours des six premiers mois de 2019 est resté presque au même niveau que l'an dernier. Le nombre d'absences de courte durée des travailleurs belges n'augmente pas lui non plus, en raison notamment d'une épidémie de grippe modérée début 2019.La stagnation observée ensuite s'explique, selon Securex, par le ralentissement du vieillissement chez les travailleurs, la conscience croissante de l'importance de la santé mentale et un succès possible de la loi sur la réintégration. Cette dernière est entrée en vigueur fin 2016 dans le but de remettre au travail les travailleurs en incapacité, et ce au terme de leur maladie. Les résultats de ces parcours de réintégration se retrouvent bien souvent dans les chiffres seulement un an plus tard.Les programmes publics et privés de réintégration au travail après une maladie notamment de longue durée porteraient donc leurs fruits après une longue période d'augmentation pendant une décennie, depuis 2008. " Une étude complémentaire est néanmoins nécessaire afin d'évaluer si cette stagnation est également le résultat en 2019 de la loi sur la réintégration, entre autres ", précise Securex.On constate toutefois que le niveau reste très élevé. Le pourcentage total de maladie dans les entreprises jusqu'à 1.000 travailleurs stagne à 7,32%. Cela signifie que lors d'une journée de travail moyenne au cours du premier semestre de 2019, un peu plus de sept travailleurs sur 100 étaient absents pour cause de maladie ou d'accident privé, détaille le prestataire de services RH qui a étudié le cas de 25.000 employeurs et 200.000 travailleurs du secteur privé belge.