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Le 13 décembre dernier, l'Absym utilisait un moyen de pression " intéressant " en émettant une condition sine qua non à la signature d'un accord médico-mut : le règlement du dossier des postes médicaux de garde (PMG). L'Absym regrettait en effet amèrement la position de la ministre de la Santé publique en Affaires courantes, Maggie De Block, qui dans le Standaard avait précisé : " D'ici juillet 2021 au plus tard, le médecin généraliste devra intégrer un poste de garde fixe. On peut donc dire adieu aux MG qui assurent leur service de garde depuis leur propre pratique. "Les Chambres syndicales qualifiaient cette position de " rigide " qui " rendrait les négociations pour un nouvel accord médicomutualiste difficile ".Pour l'Absym, " les médecins généralistes doivent conserver le libre choix d'organiser leur permanence de la manière qui convient le mieux à leur situation géographique et qui se prête surtout le mieux aux besoins de leurs patients. La garde doit pouvoir se faire tantôt dans un poste de garde dédié tantôt dans le cabinet déjà existant du médecin généraliste de garde. "Interrogé mercredi matin, Paul De Munck soulignait l'importance évidente des PMG, un dossier qui doit s'inscrire dans les discussions pour un accord. Mais, dit-il, " nous ne voulons pas les utiliser comme moyen de pression avant une négociation. Il faut régler notamment le problème du financement des gardes en semaine surtout dans les régions reculées où c'est indispensable. Il faut un cadre de référence pour les gardes. Les cercles de MG doivent être impliqués sans quoi les PMG ne peuvent pas fonctionner. Les PMG déjà installés doivent absolument pouvoir continuer. La Wallonie est couverte à quasi 100%... Il subsiste des régions non couvertes en Flandre. Donc je comprends les cercles flamands qui ne veulent pas entrer dans le système. "Le président du GBO concluait : " Il est de notre devoir de signer l'accord ce soir (ndlr : mercredi soir) . "Vous pourriez donc vous réveiller ce vendredi avec un accord médico-mut.