Méthodologie

Il s'agit d'une étude qualitative réalisée au travers d'entretiens semi-dirigés. 19 participants de la province de Liège ont été recrutés parmi eux sept médecins généralistes, six médecins travaillant à l'ONE et six pédiatres généralistes. Une analyse transversale thématique sur base des verbatims a été réalisée ainsi qu'une analyse basée sur le modèle de D'Amour étudiant la collaboration.

Résultats

La définition du rôle de chaque intervenant fait face à de nombreux territoires limitrophes où la légitimité de chacun n'est pas clairement établie. Le rôle des médecins de l'ONE semble clair bien qu'il chevauche selon certains celui du pédiatre. Les médecins généralistes et les pédiatres se désignent tout deux comme le médecin référent de l'enfant créant ainsi un débat sur la place du pédiatre en première ligne de soins et celle du généraliste dans l'aspect préventif du suivi. La collaboration entre chaque partie est restreinte et se limite quasi essentiellement à une communication au travers le carnet de santé de l'enfant. Toutefois, il existe un réel souhait d'améliorer cette coopération notamment grâce à la mise en place de formations communes ou par la création d'une plateforme informatique partagée.

Conclusion

Il existe de nombreuses zones de superposition des rôles qui doivent être éclaircies, et ce, notamment au travers une communication plus importante. Dans notre étude, nous avons exploré la collaboration entre les intervenants car celle-ci est indissociable du rôle joué par chacun. Il en ressort que, dans ce domaine, la coopération est réduite et existe par l'intermédiaire des besoins complexes du patient qui impose une multidisciplinarité. Cependant, nous nous devons de rester optimiste car la majorité des intervenants souhaitent une amélioration de celle-ci. La mise en place de formations communes est, par exemple, une perspective atteignable. Outre la mise à jour des matières pédiatriques, l'objectif théorique de ces rencontres est l'établissement de liens et de reconnaissance du travail accompli par chacun. Promouvoir la collaboration et une inter-complémentarité centrée sur le patient semble un bel objectif à atteindre.

Titre complet: Exploration du rôle et de la collaboration de chaque intervenant dans la continuité des soins pédiatriques des enfants de 0 à 6 ans, étude qualitative menée auprès de 19 médecins généralistes, ONE et pédiatres.

Auteur: Dr Florence Beckers (ULiège)

Tuteur: Dr Anita Chanteux

Promoteur: Dr Jean-Yves Debry

Master complémentaire en médecine générale

Année académique 2019-2020

Il s'agit d'une étude qualitative réalisée au travers d'entretiens semi-dirigés. 19 participants de la province de Liège ont été recrutés parmi eux sept médecins généralistes, six médecins travaillant à l'ONE et six pédiatres généralistes. Une analyse transversale thématique sur base des verbatims a été réalisée ainsi qu'une analyse basée sur le modèle de D'Amour étudiant la collaboration. La définition du rôle de chaque intervenant fait face à de nombreux territoires limitrophes où la légitimité de chacun n'est pas clairement établie. Le rôle des médecins de l'ONE semble clair bien qu'il chevauche selon certains celui du pédiatre. Les médecins généralistes et les pédiatres se désignent tout deux comme le médecin référent de l'enfant créant ainsi un débat sur la place du pédiatre en première ligne de soins et celle du généraliste dans l'aspect préventif du suivi. La collaboration entre chaque partie est restreinte et se limite quasi essentiellement à une communication au travers le carnet de santé de l'enfant. Toutefois, il existe un réel souhait d'améliorer cette coopération notamment grâce à la mise en place de formations communes ou par la création d'une plateforme informatique partagée. Il existe de nombreuses zones de superposition des rôles qui doivent être éclaircies, et ce, notamment au travers une communication plus importante. Dans notre étude, nous avons exploré la collaboration entre les intervenants car celle-ci est indissociable du rôle joué par chacun. Il en ressort que, dans ce domaine, la coopération est réduite et existe par l'intermédiaire des besoins complexes du patient qui impose une multidisciplinarité. Cependant, nous nous devons de rester optimiste car la majorité des intervenants souhaitent une amélioration de celle-ci. La mise en place de formations communes est, par exemple, une perspective atteignable. Outre la mise à jour des matières pédiatriques, l'objectif théorique de ces rencontres est l'établissement de liens et de reconnaissance du travail accompli par chacun. Promouvoir la collaboration et une inter-complémentarité centrée sur le patient semble un bel objectif à atteindre.