"Rendre les soins psychologiques réellement plus accessibles, tant au niveau des démarches qu'au niveau du prix: le nouveau modèle de soins amorcé ce 1er septembre représente une étape importante dans l'ouverture des soins psychologiques à la population", se targue l'Inami. "Il renforcera progressivement l'offre de soins psychologiques de façon coordonnée, grâce à un financement important diffusé par le biais de 32 réseaux locaux de santé mentale, couvrant chacun sa propre zone d'opération et, ensemble, toute la Belgique."

Ce nouveau modèle s'adresse à tous les patients, une bonne nouvelle dans un secteur saucissonné par la fragmentation des compétences santé entre fédéral, régions et communauté. Il couvrira donc les soins psychologiques de 1ère ligne des enfants, des adolescents et des adultes, qu'il s'agisse de soins permettant de conserver ou retrouver un bien-être psychique satisfaisant, ou de soins plus spécialisés.

La mise en place du modèle sera progressive. "Il s'agit d'une réforme d'ampleur", défend l'Inami. Pour garantir la continuité des soins, le système actuel qui prend en charge certains problèmes psychologiques de courte durée reste donc d'application.

Un budget presque quadruplé

La nouvelle convention viendra compléter ce qui existe déjà en termes de soins de santé mentale. Dès cette année, le budget passera de 39 à près de 152 millions d'euros, ce qui représente quasiment une multiplication par quatre.

Comment sera distribué cet argent? "Chaque réseau de soins de santé mentale recevra un budget, calculé sur base de la population reprise dans la zone d'activité de ce réseau, et des besoins", répond l'Inami . "Ce budget devra être utilisé pour garantir la disponibilité et l'accessibilité des soins psychologiques pour cette population." L'utilisation du budget sera évaluée régulièrement à l'Inami et au sein des réseaux eux-mêmes.

Une offre de soins plus structurée

Les soins sont d'abord organisés selon deux catégories d'âge: les patients peuvent faire appel soit au réseau "enfants et adolescents" (jusque 23 ans inclus), soit au réseau "adultes" (à partir de 15 ans). "Ces catégories d'âge se chevauchent pour garantir une offre adaptée aux personnes de 15 à 23 ans inclus, qui peuvent ainsi choisir leur réseau de soins (jeune ou adulte) selon la nature de leurs besoins", détaille l'Inami.

Ensuite, il existe deux types de soins psychologiques: les soins psychologiques de 1ère ligne et les soins psychologiques spécialisés. Les premiers sont des interventions psychologiques de courte durée et/ou de faible intensité qui permettent de maintenir ou de retrouver un bien-être psychologique satisfaisant. Par période de 12 mois, les enfants et adolescents (jusque 23 ans inclus) ont droit à dix séances individuelles ou huit séances de groupe. Les adultes (à partir de 15 ans) ont droit à huit séances individuelles ou cinq séances de groupe.

Les soins psychologiques spécialisés s'adressent quant à eux aux personnes ayant besoin de soins spécialisés en raison de leur problématique psychique sous-jacente. Par période de 12 mois, les enfants et adolescents (jusque 23 ans inclus) ont droit à une moyenne de dix séances individuelles (maximum 20) ou maximum 15 séances de groupe. Les adultes (à partir de 15 ans) ont droit à une moyenne de huit séances individuelles (maximum 20) ou maximum 12 séances de groupe.

Des soins plus accessibles

"Notre nouveau modèle rend le psychologue ou l'orthopédagogue concrètement plus accessible, avec une première séance gratuite qui permet d'examiner la demande du patient et de dresser un bilan personnel", explique l'Inami. "Selon les situations, quelques séances individuelles ou en groupe avec le psychologue de 1ère ligne suffiront, ou il pourra orienter le patient vers des soins plus spécialisés près de chez lui."

Ces séances coûteront 11 euros en individuel ou 2,5 euros en groupe à charge du patient. Le reste sera pris en charge par l'assurance soins de santé. Pour bénéficier de ce tarif, il suffit au patient de s'adresser directement à un psychologue ou un orthopédagogue de l'un réseau de santé mentale ayant signé la nouvelle convention avec l'Inami (convention disponible sur le site web de l'institut). Les sites web des réseaux concernés reprendront bientôt la liste de leurs psychologues et orthopédagogues. Selon plusieurs psychologues interrogés dans la presse générale, il faudra sans doute quelques mois avant que le système d'agrément et de convention se mette véritablement en place.

La convention permettra d'inscrire les dispensateurs dans une nouvelle dynamique: travail multidisciplinaire, participation aux activités organisées par le réseau local de santé mentale (formation, supervision, peer audit, etc.). Concernant les séances de groupe, psychologues et orthopédagogues du réseau pourront en outre s'associer à d'autres acteurs de la santé, tels que les médecins. Enfin, l'Inami et le SPF Santé publique soutiendront et monitoreront la qualité du travail des dispensateurs et celui du réseau qui les encadre.

"Rendre les soins psychologiques réellement plus accessibles, tant au niveau des démarches qu'au niveau du prix: le nouveau modèle de soins amorcé ce 1er septembre représente une étape importante dans l'ouverture des soins psychologiques à la population", se targue l'Inami. "Il renforcera progressivement l'offre de soins psychologiques de façon coordonnée, grâce à un financement important diffusé par le biais de 32 réseaux locaux de santé mentale, couvrant chacun sa propre zone d'opération et, ensemble, toute la Belgique."Ce nouveau modèle s'adresse à tous les patients, une bonne nouvelle dans un secteur saucissonné par la fragmentation des compétences santé entre fédéral, régions et communauté. Il couvrira donc les soins psychologiques de 1ère ligne des enfants, des adolescents et des adultes, qu'il s'agisse de soins permettant de conserver ou retrouver un bien-être psychique satisfaisant, ou de soins plus spécialisés. La mise en place du modèle sera progressive. "Il s'agit d'une réforme d'ampleur", défend l'Inami. Pour garantir la continuité des soins, le système actuel qui prend en charge certains problèmes psychologiques de courte durée reste donc d'application. La nouvelle convention viendra compléter ce qui existe déjà en termes de soins de santé mentale. Dès cette année, le budget passera de 39 à près de 152 millions d'euros, ce qui représente quasiment une multiplication par quatre. Comment sera distribué cet argent? "Chaque réseau de soins de santé mentale recevra un budget, calculé sur base de la population reprise dans la zone d'activité de ce réseau, et des besoins", répond l'Inami . "Ce budget devra être utilisé pour garantir la disponibilité et l'accessibilité des soins psychologiques pour cette population." L'utilisation du budget sera évaluée régulièrement à l'Inami et au sein des réseaux eux-mêmes. Les soins sont d'abord organisés selon deux catégories d'âge: les patients peuvent faire appel soit au réseau "enfants et adolescents" (jusque 23 ans inclus), soit au réseau "adultes" (à partir de 15 ans). "Ces catégories d'âge se chevauchent pour garantir une offre adaptée aux personnes de 15 à 23 ans inclus, qui peuvent ainsi choisir leur réseau de soins (jeune ou adulte) selon la nature de leurs besoins", détaille l'Inami. Ensuite, il existe deux types de soins psychologiques: les soins psychologiques de 1ère ligne et les soins psychologiques spécialisés. Les premiers sont des interventions psychologiques de courte durée et/ou de faible intensité qui permettent de maintenir ou de retrouver un bien-être psychologique satisfaisant. Par période de 12 mois, les enfants et adolescents (jusque 23 ans inclus) ont droit à dix séances individuelles ou huit séances de groupe. Les adultes (à partir de 15 ans) ont droit à huit séances individuelles ou cinq séances de groupe. Les soins psychologiques spécialisés s'adressent quant à eux aux personnes ayant besoin de soins spécialisés en raison de leur problématique psychique sous-jacente. Par période de 12 mois, les enfants et adolescents (jusque 23 ans inclus) ont droit à une moyenne de dix séances individuelles (maximum 20) ou maximum 15 séances de groupe. Les adultes (à partir de 15 ans) ont droit à une moyenne de huit séances individuelles (maximum 20) ou maximum 12 séances de groupe. "Notre nouveau modèle rend le psychologue ou l'orthopédagogue concrètement plus accessible, avec une première séance gratuite qui permet d'examiner la demande du patient et de dresser un bilan personnel", explique l'Inami. "Selon les situations, quelques séances individuelles ou en groupe avec le psychologue de 1ère ligne suffiront, ou il pourra orienter le patient vers des soins plus spécialisés près de chez lui."Ces séances coûteront 11 euros en individuel ou 2,5 euros en groupe à charge du patient. Le reste sera pris en charge par l'assurance soins de santé. Pour bénéficier de ce tarif, il suffit au patient de s'adresser directement à un psychologue ou un orthopédagogue de l'un réseau de santé mentale ayant signé la nouvelle convention avec l'Inami (convention disponible sur le site web de l'institut). Les sites web des réseaux concernés reprendront bientôt la liste de leurs psychologues et orthopédagogues. Selon plusieurs psychologues interrogés dans la presse générale, il faudra sans doute quelques mois avant que le système d'agrément et de convention se mette véritablement en place. La convention permettra d'inscrire les dispensateurs dans une nouvelle dynamique: travail multidisciplinaire, participation aux activités organisées par le réseau local de santé mentale (formation, supervision, peer audit, etc.). Concernant les séances de groupe, psychologues et orthopédagogues du réseau pourront en outre s'associer à d'autres acteurs de la santé, tels que les médecins. Enfin, l'Inami et le SPF Santé publique soutiendront et monitoreront la qualité du travail des dispensateurs et celui du réseau qui les encadre.