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Le président de la Commission de planification flamande estime que "le ministre compétent a interprété l'avis [de la Commission de planification fédérale], qui a conduit à une forte augmentation du nombre d'étudiants admis en un an seulement. Au moins maintenant, il y a un équilibre entre néerlandophones et francophones." Le Pr Paul Herijgers souligne que les ressources financières doivent suivre pour organiser une formation de qualité, tant en termes de communication qu'en termes de compétences, mais aussi pour l'organisation de stages, etc. Le président de la Commission de planification flamande souligne également que la formation de davantage de médecins ne veut pas nécessaire dire que davantage de médecins généralistes entrent sur le marché. "La Commission de planification flamande devrait examiner attentivement le sous-quota. Dans le passé, par exemple, la Belgique francophone formait proportionnellement beaucoup plus de médecins, mais la pénurie de médecins généralistes est plus importante qu'en Flandre. Ce n'est pas en ouvrant le robinet qu'on remplit les disciplines souhaitées."De plus, la planification ne génère des effets qu'à long terme. "Décider aujourd'hui de former deux fois plus de gériatres en 2029 n'aura d'effet qu'à partir de 2035-2036 et l'augmentation ne sera alors que de 3%. Ces nouveaux venus vont se retrouver dans un groupe qui affichera alors 33 ans de pratique. La planification actuelle n'aura d'effet pratique qu'en 2040-2045."SUITE DANS LE JDM DU 25 mai 2023.