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Le CNOM se retranche évidemment derrière des considérations scientifiques pour argumenter sa réponse. "Il est scientifiquement prouvé que la consommation d'alcool et d'autres substances générant une dépendance dès la conception et tout au long de la grossesse a un effet très néfaste sur le développement du foetus. Le syndrome d'alcoolisme foetal, par exemple, se caractérise par des anomalies très graves qui compromettent sérieusement les perspectives d'avenir de l'enfant à naître."Le Conseil national considère que dans les cas graves et avérés d'éthylisme et/ou de consommation d'autres substances générant une dépendance, après que l'attention de la mère a été attirée à plusieurs reprises sur le danger pour elle-même et le futur bébé, le secret professionnel peut être rompu au nom d'un intérêt supérieur, à savoir la protection de l'intégrité physique et psychique de l'enfant à naître.