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Pour les médecins spécialistes, la densité, c'est-à-dire le nombre de médecins actifs dans les soins de santé pour 10.000 habitants, était de 17,5 en Belgique, 14,9 en Communauté flamande et 21,3 en Communauté française.Les densités par région étaient les suivantes : 15,4 en Région flamande, 17,4 en Région wallonne, et 28,3 en Région de Bruxelles-Capitale.Pour les médecins généralistes, les résultats sont beaucoup plus serrés. La densité était de 10,9 en Belgique, 10,4 en Communauté flamande et 11,7 en Communauté française.Les densités de MG par région étaient les suivantes : 10,6 en Région flamande, 11,1 en Région wallonne, et 11,8 en Région de Bruxelles-Capitale.Le nombre de médecins généralistes actifs dans les soins de santé en Belgique a baissé de 12.864 à 12.355 (-4,0%) entre 2004 et 2016. La profession connaît un sérieux vieillissement puisqu'une "constatation flagrante", selon l'étude, est la hausse de la proportion des 60 ans et plus durant cette période : de 12,0% à 33,8%.La commission identifie également les spécialités qui sont en surplus ou en carence. La neurochirurgie et la gynécologie-obstétrique sont dans le premier cas. Un manque est en revanche observé dans la médecine générale, la rhumatologie, la médecine légale, la psychiatrie et la gériatrie.Ces chiffres ont permis à la N-VA de remettre le sujet du contingentement des étudiants en médecine sur le tapis. Lors d'une question adressée à la ministre de la Santé, Maggie De Block, la députée Valérie Van Peel lui a à nouveau reproché sa " clémence " à l'égard de la Communauté française. Ainsi l'attribution des numéros Inami via lissage est vue comme un " pardon général " par le parti nationaliste.