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"Il est fort probable que les risques d'épidémies augmentent à l'avenir. Il nous faut donc un plan simple mais bien organisé ", communiquent ensemble la FAMGB, la FAGW, le Cartel et Domus Medica. " Nous constatons une meilleure communication des pouvoirs publics mais cela reste dans un sens unique du haut vers le bas. En cas de phase aiguë d'une épidémie, il n'est pas suffisant d'avoir des informations du terrain vers les autorités ; d'un point de vue médical, elles reposeront essentiellement sur des données émanant des laboratoires et des hôpitaux mais il y aura peu, voire pas d'informations rapides sur la situation du terrain de première ligne. "Pour les quatre associations précitées, il faudrait que chaque cercle de médecins généralistes désigne un (ou plusieurs) médecin par commune. Ceux-ci représenteront le cercle pour la durée de l'épidémie, conseilleront les pouvoirs publics et aideront à organiser et surveiller les soins de santé considérablement modifiés.Les cercles de médecins généralistes plaident également en faveur d'un plan pour endiguer la perte de revenus résultant de la mise en quarantaine, des fermetures d'écoles et de crèches, de la mise à l'arrêt des transports en commun, etc. pour leurs patients.Ils proposent un plan pour faire face à une épidémie qui impacterait les médecins généralistes, le personnel infirmier, les patients et les soins de santé traditionnels.En pratique, les cercles proposent plusieurs mesures concrètes :Transmettre tous les appels par un dispatching administratif,Arrêter les consultations sans rendez-vous à cause du risque de contamination des locaux. Les consultations sur rendez-vous peuvent être organisées dans des locaux de consultation mis en place par la commune (ou postes de garde) avec fonction de filtre administratif (tri téléphonique avec rendez-vous programmés pour réduire les contacts, espaces confinés),Répartir les tâches selon une logique géographique pour les visites à domicile (pour réduire au maximum les délais). Les patients ne peuvent plus choisir temporairement leur propre médecin,Élargir le système du tiers-payant à toutes les prestations (pour éviter les manipulations d'argent ou les problèmes de liquidités),Briefer tous les professionnels de la santé sur la propagation de la maladie, les mesures de protection à prendre et les signes d'alerte,Mobiliser les médecins qui ne font plus de visites pour réaliser des consultations.Les cercles estiment que dans certaines circonstances, la période de perte économique causée par une pandémie pourrait durer plusieurs semaines. " Il faut donc réfléchir à des mesures compensatoires (une indemnité d'incapacité de travail, une suspension temporaire du remboursement des crédits, etc.). Cela peut être justifié par une attestation médicale, fournie par le médecin, qui a été assigné au lieu de résidence (et donc pas nécessairement le médecin généraliste propre). "