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Le CMG a multiplié les initiatives ces dernières semaines. Il a par exemple diffusé une vidéo à partager largement à l'attention des citoyens. Plus intéressant pour la première ligne, le CMG propose un guide de prise en charge du Covid-19 ainsi qu'un algorithme d'aide à la décision téléphonique (voir photo)." Le banc universitaire du Collège a travaillé d'arrache-pied, selon une méthode rigoureuse pour proposer cet algorithme", assure le CMG. " Il s'agit donc d'un document fondé sur les meilleures informations scientifiques disponibles."" Nos autorités soutiennent cette démarche, elles nous l'ont fait savoir sans aucune ambiguïté. Soyons donc tous responsables et disciplinés car c'est ensemble que nous atteindrons l'objectif!"Le CMG, en accord avec les autorités fédérales, fait le point sur le rôle des MG dans la prise en charge du Covid-19. " Pour atténuer l'épidémie et étaler l'ampleur de son pic, responsable de la saturation des lits de soins intensifs et de la mortalité, la médecine générale a un rôle capital et précis à jouer. Nous vous demandons de le jouer scrupuleusement, la discipline est très importante."Le CMG rappelle que les cabinets et les PMG doivent rester " propres", c'est-à-dire sans patients infectés. "Même si vous avez prévus des procédures de double flux et de désinfections : c'est beaucoup trop risqué et rompt le confinement." Concernant les PMG, ils peuvent désormais être occupés en permanence, de jour comme de nuit. L'Inami prendra en charge les frais de personnel." À l'instar des hôpitaux via leur plan catastrophe, nous vous recommandons de reporter toutes les consultations chroniques ou celles qui le peuvent et de faire parvenir aux patients ou à la pharmacie les ordonnances nécessaires."Le but de prise en charge est de confiner les patients infectés et d'éviter la surcharge de la 2e ligne. La prise en charge téléphonique est impérative.D'abord, c'est gérable : il y a 80% de cas bénins. Ensuite, car la dégradation (ð H°) est rapide : dyspnée et altération état général. Enfin, parce c'est la solution la plus rapide. Elle permet donc de prendre en charge plus de cas par médecin.Voir l'algorithme de consultation (photo).Dans vos cabinets et lors de vos gardes en PMG.Elles sont rares, rappelle le CMG (1%). Si des lieux de triages ouvrent, une information suivra. S'il n'y a pas de lieux de triage, il faut se rendre au domicile du patient, équipé. Pour rappel, l'évaluation de la dyspnée et de l'état général est tout à fait réalisable par téléphone.Le Comité de l'assurance de l'Inami a pris la décision lundi d'octroyer un honoraire aux médecins pour les consultations téléphoniques qui ont lieu dans le cadre de la crise du Covid-19."On demande beaucoup à nos médecins en ce moment. Ils travaillent jour et nuit dans la lutte contre le Covid-19. Il est important qu'ils soient correctement indemnisés pour cela, et nous réglons la question avec cette réglementation", réagit Maggie De Block, ministre fédérale de la Santé. " L'Inami examine actuellement comment nous pouvons soutenir nos autres prestataires de soins, car eux aussi fournissent des efforts exceptionnels dans la lutte contre le Covid-19."La réglementation est applicable immédiatement. Le tarif pour les avis sans contact physique est de 20 euros. Les patients ne paient rien. Les médecins facturent directement à la mutualité via le régime du tiers payant. Les surcharges et les suppléments ne sont pas autorisés. Les logiciels des médecins sont immédiatement étendus avec deux nouveaux codes pour permettre la facturation.Les médecins perçoivent un honoraire pour les avis médicaux donnés par téléphone dans deux cas :en vue du "triage" et de l'orientation des personnes potentiellement infectées par le Covid-19.assurer la continuité des soins pour les autres patients, en particulier les personnes atteintes d'une maladie chronique qui ne peuvent plus consulter leur médecin généraliste en raison des directives données dans le cadre de Covid-19 (immu-nodépression, personnes âgées, etc.).Tous les médecins peuvent donner des avis médicaux par téléphone. Si un certificat médical est nécessaire, ils peuvent l'envoyer au patient par la poste. Les prescriptions de médicaments sont délivrées sous forme numérique, directement au pharmacien." L'Inami sera plus flexible vis-à-vis des médecins dont le dossier pour l'accréditation n'est pas complet puisque les formations continues et les réunions de Glems ont été annulées en raison de l'actuelle pandémie liée au coronavirus. Les médecins peuvent désormais introduire leur dossier incomplet. La même flexibilité s'applique également aux organisateurs de formations qui sont contraints de reporter leurs activités. "Toutes les formations qui ont dû être annulées depuis le 14 mars seront accréditées pour autant que les autres critères soient remplis.Les réunions approuvées par le Groupe de direction de l'accréditation et reportées à plus tard ne nécessitent pas d'introduire une nouvelle demande. Il suffit de noter le numéro d'agrément attribué pour la réunion d'origine.