...

Parmi les perles issues de l'histoire du cinéma un Pinocchio muet daté de 1911, tourné en Italie notamment avec un acteur français Fernand Guillaume, alias Polidor, dans le rôle-titre. Ceci est à trouver sur le site de la cinémathèque de Milan, fermée évidemment ! , mais qui donne accès à ses archives historiques qui dépassent les 500 pellicules, sont pour la plupart des films muets (des Charlots bien sûr et Les voyages de Gulliver réalisé par Georges Méliès daté de 1902 ! ), notamment une oeuvre de Man Ray datée de 1928 illustrant un poème de Robert Desnos intitulé L'étoile de mer. Autre filon, l'INA (Institut National des Archives) français propose, au travers de sa nouvelle plate-forme Madelen, de revoir des séries comme L'homme du Picardie avec Christian Barbier, des documentaires ( Terre des glaces sur l'expédition de Paul-Émile Victor au Pôle en 1949), des dessins animés (les mythiques Shadocks) ou des longs métrages au nombre de 600, dont des films de Bresson ( Au hasard Balthazar), Resnais ( Hiroshima mon amour), Godard ( Masculin, Féminin avec... Chantal Goya ! ) ou Paris, Texas de Wim Wenders. Les autres sites sont américains et pourtant tout aussi gracieux : archive.org met en lumière (en effet), 6500 films tirés de ses fonds, de Eisenstein ( Le cuirasser Potemkine) à Franju ( Les yeux sans visage), de Chaplin à Hitchcock en passant par le Nosferatu de Murnau, ou plus horrible et hélas bien réel, la libération des camps de la mort en 1945... Sur openculture qui offre bien autre chose que du cinéma (des audiobooks, livres enregistrés, ou des captations théâtrales) et met à l'affiche notamment L'ange bleu qui fit connaître Marlène Dietrich ou Freiheit troisième court-métrage de George Lucas, des classiques de Fritz Lang ou The Last Man on Earth avec Vincent Price, film tiré d'une nouvelle du prolixe Richard Matheson. Même offre pléthorique enfin sur classic-freemovies.com qui ne propose que des films américains dont le Alice au pays des merveilles de Disney, Le magicien d'Oz avec Judy Garland, de vieux John Wayne, voire les films de Buster Keaton. Hélas ! Aucune trace de Laurel et Hardy, ni des Marx Brothers. On ne peut pas tout " à voir "...