...

Oh, pas que ces donateurs multimilliardaires ne prodiguent pas le bien dans ce monde, mais leurs larges gestes charitables, passés au crible de l'analyse, révèlent qu'ils ne sont jamais contraires à leurs intérêts et leurs actions dans les grandes sociétés américaines qui viennent soulager la misère et la douleur du Tiers-Monde. Ce philantro-capitalisme puritain mis en place par celui qui, profitant d'infrastructures publiques dans sa jeunesse, a breveté l'espace ouvert de la programmation pour en faire un système de brevetage privé et donc rentier.Il met en place, notamment en agriculture dan les pays en voie de développement, une révolution verte passant par la technologie et les avancées choisies par les grands groupes industriels agricoles qui imposent les OGM comme seule panacée aux famines récurrentes, balayant au passage les savoirs ancestraux des petits paysans, tout en exigeant l'utilisation d'intrants qu'ils commercialisent. A la tête de la fondation, Bill et Melinda Gates sont flanqués de Warren Buffet, autre grand philanthrope à la Carnegie, qui conjugue une avidité au gain à une générosité compensatoire, mais pas toujours désintéressée. Outre la richesse, le triumvirat, via la fondation, dispose d'un pouvoir énorme, notamment usé dans le cadre de L'OMS, qu'ils financent désormais à plus de 10 %, imposant dans un déni de démocratie, des politiques sanitaires à des pays qui parfois réclament plutôt des campagnes de prévention plutôt que vaccinatoires. Bien sûr que les époux Gates ne sont pas obligés d'agir de la sorte, mais le reste du monde ne doit pas pour autant devenir leurs... obligés.