On sait que le coronavirus tue très peu parmi les moins de 25 ans. Selon l'Imperial College de Londres qui n'est pas vraiment une institution "rassuriste" (puisqu'elle prévoyait 500.000 morts en Grande-Bretagne en cas d'immunité de groupe), le taux moyen de mortalité par Covid-19 dans le monde est de 0,03% parmi les 20-24 ans et 0,01% parmi les moins de 14 ans.

Mais à ce jour, il n'est pas encore évident de savoir quels sont les lieux majeurs de contamination. Il apparaît qu'un nombre substantiel d'enfants et d'adolescents semblent bien avoir infecté les professeurs et les parents. Des écoles ont fonctionné à mi-temps en raison de plusieurs enseignants malades. Ceux-ci ramènent d'ailleurs le virus à la maison.

Pour des raisons psychologiques, un collectif de pédiatres a fait pression sur le gouvernement pour le retour à l'école tandis que des collectifs de parents et d'enseignants demandaient, au contraire, à la ministre de l'Enseignement Désir de ne pas rouvrir. Le chercheur Marc G. Wathelet, plutôt du côté des prudents, soulignait l'absurdité d'une rentrée des classes sans tests préalables.

En Israël, le retour à l'école fut néfaste et a contribué à alimenter une 2e vague alors que le pays faisait partie des "vertueux" pendant le 1ère vague.

L'égalité des chances joue ici un rôle assez paradoxal: étant donné que la "bourgeoisie" parvient toujours à faire garder les enfants mais la classe laborieuse beaucoup moins, les ministres estiment que les bambins sont mieux encadrés à l'école, masqués ou pas.

On aura au moins appris une chose: lors de la prochaine épidémie de grippe, lorsque le cauchemar Covid sera terminé, on ne fera plus garder les enfants grippés par leurs grands-parents...

On sait que le coronavirus tue très peu parmi les moins de 25 ans. Selon l'Imperial College de Londres qui n'est pas vraiment une institution "rassuriste" (puisqu'elle prévoyait 500.000 morts en Grande-Bretagne en cas d'immunité de groupe), le taux moyen de mortalité par Covid-19 dans le monde est de 0,03% parmi les 20-24 ans et 0,01% parmi les moins de 14 ans. Mais à ce jour, il n'est pas encore évident de savoir quels sont les lieux majeurs de contamination. Il apparaît qu'un nombre substantiel d'enfants et d'adolescents semblent bien avoir infecté les professeurs et les parents. Des écoles ont fonctionné à mi-temps en raison de plusieurs enseignants malades. Ceux-ci ramènent d'ailleurs le virus à la maison. Pour des raisons psychologiques, un collectif de pédiatres a fait pression sur le gouvernement pour le retour à l'école tandis que des collectifs de parents et d'enseignants demandaient, au contraire, à la ministre de l'Enseignement Désir de ne pas rouvrir. Le chercheur Marc G. Wathelet, plutôt du côté des prudents, soulignait l'absurdité d'une rentrée des classes sans tests préalables. En Israël, le retour à l'école fut néfaste et a contribué à alimenter une 2e vague alors que le pays faisait partie des "vertueux" pendant le 1ère vague. L'égalité des chances joue ici un rôle assez paradoxal: étant donné que la "bourgeoisie" parvient toujours à faire garder les enfants mais la classe laborieuse beaucoup moins, les ministres estiment que les bambins sont mieux encadrés à l'école, masqués ou pas. On aura au moins appris une chose: lors de la prochaine épidémie de grippe, lorsque le cauchemar Covid sera terminé, on ne fera plus garder les enfants grippés par leurs grands-parents...