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Le ministre fédéral des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) réagit au scepticisme avec lequel les médecins et les hommes politiques flamands ont accueilli l'accord négocié avec la Communauté française sur le quota (lire en page 7 et sur notre site internet). Frank Vandenbroucke réfute cette critique. Il fait tout d'abord référence au Conseil des ministres de la Communauté française qui s'est tenu jeudi dernier. Un "mémorandum de principe" visant à introduire un examen d'entrée "tenant compte des chiffres fixés" a été approuvé. "Il ne s'agit plus de vagues promesses. Il s'agit d'engagements politiques concrets à court terme. C'est historique", réagit le ministre Vandenbroucke. Ce projet de décret devrait être prêt d'ici la fin du mois de mai. Le numerus fixus sera introduit pour l'année académique 2023-2024. Au niveau fédéral, l'article 69 de la loi portant diverses dispositions en matière de santé a effrayé les francophones. Cet article donne la possibilité au Fédéral de faire respecter strictement l'application des quotas Inami. Frank Vandenbroucke a annoncé qu'il compte retirer cette dispositions. Cette annonce a alimenté la méfiance des Flamands. "Afin de parvenir à un accord, j'ai moi-même mis les attestations de quotas fédéraux sur la table de discussion", a expliqué le ministre. "Les francophones l'ont vu comme une menace et c'est d'ailleurs une solution qui n'est pas optimale. Maintenant nous pouvons avancer, l'accord leur permet d'établir eux-mêmes un numerus fixus. L'article 69 n'est dès lors plus nécessaire. S'ils ne tiennent pas leur parole et que le projet de décret pour l'examen d'entrée n'est pas approuvé avant la fin du mois de mai, nous réintroduirons le projet de loi avec l'article 69 au Parlement fédéral. Nous avons l'accord formel du PS, du MR et d'Écolo sur ce point."