...

"B ru-Vax est une plateforme intégrée. Ce n'est qu'un des outils de notre stratégie vaccinale. L'enjeu fondamental pour la Région bruxelloise, comme pour toutes les régions, est de faciliter l'accès à la vaccination pour tous et toutes, quels que soient l'origine sociale et culturelle, la langue et, même à terme, la tranche d'âge. Nous voulons toucher un maximum de publics et faire en sorte que la procédure de vaccination soit la plus simple possible", explique Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de la Santé. "Il y a plusieurs mois, il nous a semblé important d'avoir notre propre plateforme d'inscription." Ce système, qui remplace Doclr, a été développé en collaboration avec Doctena. Le ministre de la Santé souligne qu'il n'est pas facile d'arriver à vacciner 70% de la population. "Un travail important d'information et de conviction est effectué actuellement. Nous avons voulu lever les freins à la vaccination, y compris les freins administratifs et technologiques. Dans cette perspective, nous avions déjà ouvert un call-center qui permet aux citoyens de s'inscrire par tranche d'âges à la vaccination même s'ils n'ont pas reçu d'invitation." Et de rappeler que 230 agents ont été formés pour aider les gens à s'inscrire. Actuellement, via Bru-Vax, les citoyens nés en 1965 ou avant peuvent prendre un rendez-vous pour se faire vacciner et ceux nés en 1970 ou avant peuvent s'inscrire sur une liste d'attente. Le code de vaccination n'est plus nécessaire, le numéro NISS (BIS), le nom, le prénom et les données de contact suffisent. Le candidat à la vaccination peut choisir parmi les neufs (bientôt dix) centres bruxellois celui où il veut se faire vacciner. Il faut reconnaître, pour avoir testé les deux systèmes, que la procédure d'inscription est nettement plus rapide et simple sur Bru-Vax que sur Doclr, utilisé désormais qu'en Wallonie et en Flandre. Les quatre équipes mobiles, destinées aux personnes qui sont en totale incapacité physique de se déplacer, et plusieurs généralistes utilisent également Bru-Vax depuis le 12 avril. 300 personnes sont déjà inscrites pour une vaccination à domicile par une équipe mobile. Une trentaine de médecins généralistes vont recevoir les vaccins pour pouvoir les administrer à domicile dès le 26 avril à leurs patients. Cette vaccination à domicile devait initialement débuter le 16 avril (voir notre dernière édition), mais suite à la notification de cas très rares de thromboembolie avec le vaccin Johnson&Johnson/Janssen (J&J), la CIM santé publique a décidé de reporter temporairement les premières administrations de ce vaccin.