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Dans une ambiance moelleuse, feutrée, de moquette épaisse, de tons harmonieux alternant noir, blanc, et gris déclinés par une décoration et le mobilier revu en 2016, une large... avenue s'ouvre sur un coin salon devant un bar qui se prolonge vers l'espace restaurant (85 couverts au total) divisé en trois: l'une des parties donne sur un jardin étonnamment grand, qui accueille l'été ample terrasse et barbecue ; un espace contigu peut être privatisé ; quant au troisième, il consiste en un coin plus cosy et "hivernal" disposé aux abords d'une belle cheminée. Dans une carte plutôt longue et des tables un peu petites, le chef grec Nicholas Tskinakos propose une cuisine d'obédience française, mais mondialisée (le tataki de thon, stracciatella de burrata rivalise de saveur avec une escalope de foie gras poêlée parmi les entrées au nombre de neuf). Au cortège de pâtes dont le fameux risotto Nicholas aux champignons sauvages, flocons de truffes noires répondent en plats des mets maritimes dont les saint-jacques et d'autres plus terriens dont le tomahawk de boeuf irlandais Angus, accompagné de légumes croquants salade et frites, qui s'impose comme la pièce... maîtresse. Le prix peut paraître imposant lui aussi, mais la qualité de la viande le fait digérer sans problème. Par ailleurs, une formule menu du chef (trois et quatre services) se révèle intéressante. Les desserts, multiples également, vont de la crème brûlée mandarine napoléon bien équilibrée au trio de sorbets maisons rhum raisin, mandarine et violette. Dans un service attentif, chaleureux et qui fait de son mieux pour conférer une âme au lieu, la carte des vins se révèle étonnamment courte avec en rouge un douro Claudia's Quevedo Réserva, des plus honorables. Bref, rouvert voici peu, l'Avenue est sur la bonne voie...