"Les problèmes respiratoires étaient au coeur de la pandémie. Nous le savions. Mais se préparer à un afflux important de réfugiés ukrainiens est plus difficile. Les images sont terribles mais la nature des maladies est inconnue."
Beaucoup d'autres facteurs sont inconnus, explique le Dr Marcel Van Der Auwera, chef du département d'aide médicale d'urgence du SPF Santé publique. Par exemple, pour l'instant, nous ne savons pas combien de victimes de guerre arrivent dans notre pays. "Nous ne connaissons pas non plus le type de patient. S'agit-il de personnes blessées ou, par exemple, de malades du cancer dont le traitement a été interrompu? Ce sont des suppositions".
Actuellement (lundi), deux réfugiés ukrainiens souffrant d'une pathologie étaient hospitalisés dans un hôpital belge. Ce ne sont pas des soldats blessés. Notre pays met désormais 150 lits hospitaliers à la disposition de l'Union européenne pour prendre en charge les blessés. "C'est à la fois beaucoup et pas grand-chose", commente le Dr Van Der Auwera. Cela représente une quinzaine de lits pour grands brûlés, notamment mais pas exclusivement à l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek, une quinzaine de lits de soins intensifs d'autres hôpitaux et environ 120 lits ordinaires. Ces derniers sont répartis équitablement, à raison de 1 à 1,5 patient par hôpital. Afin d'assurer une répartition équilibrée, l'administration contacte les hôpitaux et la Conférence des hôpitaux académiques de Belgique dès qu'elle reçoit des questions.
Implication
"Le métier de médecin n'est pas une vocation, mais l'implication est très forte depuis deux ans. Pendant la pandémie, nous avons fait ce que nous devions faire. Pour l'Ukraine, cette motivation est à nouveau présente. Cela mérite beaucoup de respect", souligne le Dr Marcel Van Der Auwera, qui adresse cet éloge à tous ceux qui gèrent le système de soins de santé. Qu'il s'agisse du personnel de maintenance, des services techniques ou des personnes qui "préparent les sandwichs".
Beaucoup d'autres facteurs sont inconnus, explique le Dr Marcel Van Der Auwera, chef du département d'aide médicale d'urgence du SPF Santé publique. Par exemple, pour l'instant, nous ne savons pas combien de victimes de guerre arrivent dans notre pays. "Nous ne connaissons pas non plus le type de patient. S'agit-il de personnes blessées ou, par exemple, de malades du cancer dont le traitement a été interrompu? Ce sont des suppositions". Actuellement (lundi), deux réfugiés ukrainiens souffrant d'une pathologie étaient hospitalisés dans un hôpital belge. Ce ne sont pas des soldats blessés. Notre pays met désormais 150 lits hospitaliers à la disposition de l'Union européenne pour prendre en charge les blessés. "C'est à la fois beaucoup et pas grand-chose", commente le Dr Van Der Auwera. Cela représente une quinzaine de lits pour grands brûlés, notamment mais pas exclusivement à l'hôpital militaire Reine Astrid de Neder-over-Heembeek, une quinzaine de lits de soins intensifs d'autres hôpitaux et environ 120 lits ordinaires. Ces derniers sont répartis équitablement, à raison de 1 à 1,5 patient par hôpital. Afin d'assurer une répartition équilibrée, l'administration contacte les hôpitaux et la Conférence des hôpitaux académiques de Belgique dès qu'elle reçoit des questions. "Le métier de médecin n'est pas une vocation, mais l'implication est très forte depuis deux ans. Pendant la pandémie, nous avons fait ce que nous devions faire. Pour l'Ukraine, cette motivation est à nouveau présente. Cela mérite beaucoup de respect", souligne le Dr Marcel Van Der Auwera, qui adresse cet éloge à tous ceux qui gèrent le système de soins de santé. Qu'il s'agisse du personnel de maintenance, des services techniques ou des personnes qui "préparent les sandwichs".