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Alan a lancé en 2020 la première assurance santé digitale en Belgique, faisant ainsi concurrence aux compagnies d'assurance santé traditionnelles. "Depuis notre lancement en Belgique, nous avons observé une croissance plus rapide que la France dans ses premières années. Il y avait un besoin évident d'un nouveau challenger sur le marché belge, qui a connu peu d'innovation pendant des décennies et des investissements insuffisants autour de l'expérience client", estime Cédric De Vleeschauwer, directeur général d'Alan Belgique. "Les Belges peuvent bénéficier de soins de santé de qualité, mais le système de santé est plutôt réactif et non holistique. Si les deux dernières années nous ont appris quelque chose, c'est que notre santé est bien plus large que l'aspect purement physique. La santé mentale et notre environnement social nous impactent tout autant et nous ne pouvons pas aborder ces sujets de manière isolée. Notre mission est d'être le partenaire santé de tous les Européens, et la Belgique est un marché très intéressant pour offrir une large gamme de services qui viennent compléter le système de santé existant", ajoute Jean-Charles Samuelian, le fondateur d'Alan. Dès le lancement, Alan a combiné son assurance santé avec des services qui permettent un accès plus rapide et plus facile aux soins de santé. L'année dernière, par exemple, l'entreprise a lancé un chat qui permet à ses membres de parler immédiatement à un médecin. Alan a également mis en place une hotline psychologique pour apporter une réponse aux longues listes d'attente auprès de psychologues. Alan Mind, une application de bien-être mental, vient compléter cette offre. "Nous ne nous considérons pas comme un assureur, mais comme un partenaire de santé. Nos assurances santé digitales n'étaient qu'un point de départ: elles nous ont permis d'acquérir des centaines d'entreprises en tant que clients et de nous positionner sur le marché belge. Nous voulons aller beaucoup plus loin", explique Cédric De Vleeschauwer. "Traditionnellement, les entreprises belges proposent une assurance hospitalisation dans leurs packages salariaux, mais ces dernières années, nous avons remarqué que les employeurs veulent faire beaucoup plus pour maintenir leurs employés en bonne santé et garantir leur bien-être. Nous voulons donc offrir des produits et services qui suivent cette tendance, dont l'assurance fait toujours partie, mais qui n'est que la composante financière.""L'amélioration et le complément des soins de santé sont tout aussi importants que le remboursement des frais encourus", estime Cédric De Vleeschauwer. "Par exemple, notre chat médical a été élargi: en plus de discuter avec des médecins généralistes, les membres d'Alan peuvent également parler à des spécialistes. Notre ambition est de faire évoluer le chat médical vers une véritable clinique."Avec l'application Alan Mind, l'entreprise veut couvrir le bien-être mental. "La santé mentale ne s'arrête pas à la consultation d'un psychologue. Alan Mind couvre l'ensemble du spectre: de la prévention à la croissance personnelle. Tout le monde peut bénéficier d'Alan Mind et le type de soins est simplement différent selon la situation de chacun."L'application a été créée en collaboration avec des psychologues spécialisés en thérapie cognitivo-comportementale, la forme de psychothérapie la plus étudiée. L'entreprise française vient de lever 183 millions d'euros pour une valorisation de 2,7 milliards d'euros. Il s'agit de la scale-up santé à la croissance la plus rapide en Europe. Avec ce capital, Alan vise à recruter 1.000 employés supplémentaires à travers l'Europe d'ici 2025 et à avoir trois millions de membres, soit dix fois plus qu'aujourd'hui. La société compte désormais 300.000 membres provenant de plus de 15 000 entreprises et génère un chiffre d'affaires annuel de près de 200 millions d'euros, soit le double de celui de l'année dernière. Concernant la Belgique, Alan a de fortes ambitions et veut devenir le leader du marché dans les années à venir. "Nous voulons grandir très vite, mais de manière saine. Devenir un leader du marché n'est pas vraiment un objectif en soi, mais plutôt une conséquence du nombre de membres que nous voulons attirer dans les années à venir avec un demi-million de Belges membres d'Alan d'ici 2025 et un chiffre d'affaires annuel de 100 millions", conclut le directeur général.