...

2024 est une année à oublier. Rien n'a été accompli - ou si peu - à l'échelon national. La faute à un gouvernement qu'on attend encore. Cela fait plus de six mois désormais. Toutes les deux semaines, le formateur est prolongé. Pour éviter le pire? Pas sûr. Surtout pour le budget des soins de santé. Cure d'économies oblige. On le sent bien à la Région wallonne, malgré les meilleures volontés. Mais à regarder comment tourne le monde, la Belgique se porte finalement plutôt bien. La démocratie survit. Même si l'on sent également chez nous le vent de la radicalisation souffler. On peut se consoler en se disant que c'est pire ailleurs, qu'Elon Musk se soucie peu du sort des Belges, au contraire de nos voisins anglais ou allemands. Mais qu'adviendra-t-il de nous en 2025? Serons-nous obligés de suivre un nouvel ordre établi par Donald Trump & Co? L'Europe semble sans réponse face aux menaces venues tant de l'est que de l'ouest. L'Union européenne est trop divisée. Elle a trop compté sur son voisin américain pendant des décennies. Il faut dire que bien peu avaient prédit tel scenario il y a dix ans de cela, alors que Poutine s'attaquait déjà à la Crimée. On en revient à la Belgique. Sommes-nous prêts face à l'adversité qui nous attend? Faut-il se préparer à une éventuelle guerre, comme le suggèrent déjà certains experts? Est-ce que nos institutions hospitalières sont prêtes? Honnêtement, je pense que non. Mais est-ce leur faute? Là également, la réponse est non. Elles se battent avec leurs moyens, réduits d'année en année à peau de chagrin, pour faire de leur mieux. Quoi qu'il advienne, 2025 sera une année de défis. Des défis financiers, certes, mais aussi sans doute organisationnels. Espérons que le meilleur soit à venir et que nous sortirons de la tempête, pour le bien de tous.