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Les besoins dans les différents secteurs sont très élevés. Avec les 101 millions d'euros qui seront disponibles (version optimiste), on ne peut pas aller bien loin. " Pour notre syndicat, la priorité absolue est de constituer une pension pour les médecins en formation ", explique Marc Moens. " De plus, l'Absym souhaite que les spécialistes reçoivent enfin une modeste prime informatique. Si l'on y ajoute ces deux exigences, cela représente déjà 95 millions d'euros. Mais les hôpitaux, les infirmières à domicile, les physiothérapeutes, etc. ont aussi des exigences importantes. "Cette année, les dépenses en dentisterie ont augmenté de 25 millions d'euros. En 2018, le même phénomène s'est produit chez les médecins généralistes. Désormais, les hôpitaux psychiatriques - où les patients doivent souvent rester pendant de longues périodes - factureront les admissions à l'hôpital sur une base trimestrielle, au lieu de les facturer à leur sortie. Cela aussi entraînera une augmentation des dépenses pendant une courte période de temps.Semaine prochaine, mutuelles et prestataires présenteront une épure de budget à l'Inami. Le lundi 7 octobre, le Comité de l'assurance devra donner son avis sur la proposition. Ensuite ce sera, traditionnellement, au Conseil général de l'Inami de se pencher sur la proposition. On craint que le Conseil général ne rabote fortement le budget proposé. Avant même qu'il ne se retrouve sur la table de la ministre de la Santé en affaires courantes.Par ailleurs, les syndicats de médecins risquent de perdre beaucoup d'argent. Une part importante de leurs revenus provient des 54 euros qu'ils perçoivent par vote exprimé pour eux lors des élections médicales. Mais en 2018, le taux de participation a été très faible. L'Absym à elle seule risque de perdre environ 175.000 euros.Enfin, Domus Medica recevra 49.170 euros pour développer un package informatique et le présenter à 100 Glems. La SSMG reçoit 31.790 euros pour faire de même pour 40 Glems.