Il s'agit d'un patient qui a été soumis à de multiples combinaisons d'antirétroviraux au fil des années et qui a développé des résistances à l'encontre de la plupart des molécules connues. Après avoir passé en revue tous les test de mutations disponibles, l'équipe italienne en charge du patient a pris la décision lui administrer la combinaison associant entecavir + ténofovir + dolutégravir + ibalizumab.

L'ibalizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui se lié au récepteur CD4 et empêche le virus de pénétrer dans la cellule. Lors de la première administration de l'ibalizumab, la charge virale du patient était de 37.800 copies/ml et son nombre de CD4 de 147 cellules. Le traitement a débuté par une perfusion d'ibalizumab à la dose de charge de 2000 mg en monothérapie. Ensuite, après 7 jours, une dose de 800 mg a été administrée en combinaison avec les 3 antirétroviraux choisis par les investigateurs.

Très rapidement, le statut virologique et immunologique du patient s'est amélioré. A 7 jours, ibalizumab avait déjà réduit la charge virale de 2log. Après 3 semaines, elle a encore diminué de 1log et après 4 semaines, la charge virale était devenue indétectable. Concernant les cellules CD4, leur nombre a progressivement augmenté passant de 147 à 254 cellules. Le patient n'a souffert d'aucun effet secondaire majeur si ce n'est une augmentation de sa tension artérielle après l'administration de la dose de charge d'ibalizumab.

Réf: Martini S. et al. Poster P034, HIV Glasgow 2022.

Il s'agit d'un patient qui a été soumis à de multiples combinaisons d'antirétroviraux au fil des années et qui a développé des résistances à l'encontre de la plupart des molécules connues. Après avoir passé en revue tous les test de mutations disponibles, l'équipe italienne en charge du patient a pris la décision lui administrer la combinaison associant entecavir + ténofovir + dolutégravir + ibalizumab. L'ibalizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui se lié au récepteur CD4 et empêche le virus de pénétrer dans la cellule. Lors de la première administration de l'ibalizumab, la charge virale du patient était de 37.800 copies/ml et son nombre de CD4 de 147 cellules. Le traitement a débuté par une perfusion d'ibalizumab à la dose de charge de 2000 mg en monothérapie. Ensuite, après 7 jours, une dose de 800 mg a été administrée en combinaison avec les 3 antirétroviraux choisis par les investigateurs. Très rapidement, le statut virologique et immunologique du patient s'est amélioré. A 7 jours, ibalizumab avait déjà réduit la charge virale de 2log. Après 3 semaines, elle a encore diminué de 1log et après 4 semaines, la charge virale était devenue indétectable. Concernant les cellules CD4, leur nombre a progressivement augmenté passant de 147 à 254 cellules. Le patient n'a souffert d'aucun effet secondaire majeur si ce n'est une augmentation de sa tension artérielle après l'administration de la dose de charge d'ibalizumab. Réf: Martini S. et al. Poster P034, HIV Glasgow 2022.