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L'analyse intermédiaire de l'étude URBAN à 6 mois concernait 307 patients, principalement des patients prétraités (92%), de sexe masculin (93%) et âgés en moyenne de 48 ans. Parmi les patients déjà sous traitement antirétroviral, 1/3 avait déjà bénéficié de 3 ou d'avantage de changements de traitement antirétroviral. A l'inclusion, 96% des patients prétraités présentaient une charge virale inférieure à 50 copies. Au sein du groupe naïf, la charge virale était de 37.100 copies à l'enrôlement. Les résultats présentés concernent 269 patients pour lesquels on dispose de données complètes.Efficacité virologique à 6 moisConcernant les patients prétraités (n=248), 94% des patients ont maintenu la suppression virale (< 50 copies/ml), 1%, soit 2 patients, ont présenté une charge virale entre 50 et 200 copies/ml, aucun patient n'a vu sa charge virale dépasser les 200 copies/ml, 1%, soit 2 patients, ont interrompu le traitement pour échec virologique selon l'avis du praticien et, enfin, 4% ont interrompu le traitement pour cause d'effets secondaires.Au sein du groupe des patients naïfs (n=21), 90% présentaient une charge virale indétectable à 6 mois, 5%, soit 1 patient, avaient une charge virale supérieure à 200 copies/ml et 5% ont interrompu le traitement pour cause d'effets secondaires.Tolérance à 6 mois et suivi du traitement Sur l'ensemble de la population de l'étude, 5% ont interrompu le traitement. Les raisons étaient: effets indésirables du médicament (3,3%), échec virologique (0,7%), décision du patient (0,7%), décision du médecin (0,3%).Jusqu'au sixième mois, 22 effets secondaires de grade 1 à 2 ont été documenté chez 17 patients (6%).Pourquoi opter pour une thérapie duale ?Les principales motivations du recours à une thérapie duale étaient pour les patients prétraités: préférence pour un traitement ne comportant que deux molécules (29%) et effets secondaires des traitements antérieurs (23%). Pour les patients naïfs, 48% ont d'emblée marqué leur préférence pour un traité dual et 16% ont considéré qu'un traitement dual offrait une meilleure facilité de prise.Au final, outre une excellente efficacité sur le plan virologique, le traitement dual associant dolutégravir et lamivudine a montré un excellent taux d'acceptation des patients avec une persistance de 95% à 6 mois. Attendons la suite à présent.Réf: Postel N. et al. Poster P044, HIV-Glasgow 2020.