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Sur les 329 praticiens qui ont finalement répondu à l'enquête, 2/3 considèrent que l'implémentation de la stratégie thérapeutique basée sur le cabotégravir LA est tout à fait possible et 1/3 considère qu'elle est moyennement envisageable. Les scores de faisabilité sont plus élevé pour une administration tous les 2 mois vs tous les mois. En analyse multivariée, les praticiens du continent africain sont ceux qui se montrent les plus enthousiastes pour implémenter le cabotégravir LA en administration mensuelle. Notons aussi que les praticiens les plus d'accord avec l'implantation de cette nouvelle stratégie sont ceux qui ont bien appréhendé tous les avantages que cette option peut apporter tant pour le bien-être du patient que pour la lutte contre l'épidémie de VIH. Un des principaux obstacles, selon les personnes sondées, sera la fidélisation du patient et son respect des rendez-vous pour recevoir le traitement. Comme on le voit, le monde médical se montre globalement positif concernant cette nouvelle stratégie. Cependant, pour l'optimiste il faudra bien définir son utilisation via des recommandations tant cliniques qu'opérationnelles. Un support éducatif semble aussi indispensable tant pour le patient que pour les staffs médicaux sans oublier des incitatifs pour fidéliser les patients et les inciter à respecter les schémas d'administration.Réf: Kerrigan D. et al. PEB0260, IAS 2020.