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Mais, constat beaucoup plus préoccupant, les comportements à haut risque ainsi que les MST ou les hépatites ainsi que les états dépressifs profonds, conséquences de ces jeux sexuels, suivent aussi une tendance dangereusement haussière.Initiée en 2008, la SHCS est une étude de cohorte prospective qui inclus toute personne diagnostiquée positive au VIH en Suisse. Sur les quelques 20.000 participants suivis, 40% sont des HSH. Tous les six mois, le questionnaire SHCS est rempli par le praticien chargé du suivi lors d'une interview avec le patient. Un certain nombre de questions portent sur l'utilisation de drogues, tant les classiques cannabis, héroïne et cocaïne que les drogues dites récréatives à la base des séances de chemsex. Ce sont ces données spécifiques qui ont été analysées par les investigateurs de la présente étude pour dresser un tableau actualisée des tendances en matière de chemsex.Pour les auteurs, ces données constituent un important signal d'alarme et nécessitent la mise en place d'une information détaillée pour avertir et améliorer les connaissances, tant des praticiens en charge de ces patients que des consommateurs de ces drogues récréatives, sur les risques encourus.Réf: Hampel. B. et al. HIV Medicine 2020;21(4): 228-239.