...

Pour les besoins de cette étude, 321 patients successifs ont été enrôlés entre janvier 2023 et juin 2024 et assignés à un traitement injectable de longue durée d'action cabotégravir + rilpivirine, ce qui représente 10% des prescriptions d'antirétroviraux de ce service d'infectiologie d'un grand centre hospitalier madrilène. Notons ici que ce passage vers un traitement injectable était fait pour 50% à la demande des patients et pour 50% sur conseils des praticiens. Les patients étaient âgés de 44 ans en moyenne mais, avec un important contingent de 60 ans et plus, présentaient de multiples comorbidités et étaient polymédiqués. Tous les patients ont maintenu une charge virale indétectable hormis un seul participant qui a présenté un échec virologique. On dénombre moins de 3% de blips transitoires mais sans échec virologique. Le taux de respect du schéma des injections était de 100% et aucun patient n'a abandonné l'étude. Le taux de survenue d'effets secondaires et leur intensité était faible et comparable aux observations faites lors des études randomisées. Enfin, les quelques patients qui avaient des antécédents de mutations de résistance INNTI ont tous maintenu une charge virale indétectable suite au passage vers l'injectable. L'étude de poursuit, stay tuned ! Réf : Moreno A. et al. IAS 2024, Munich.