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A) Commencer un traitement antirétroviral rapidement après le diagnostic et disposer d'un bon accès aux soins médicaux offre aux patients séropositifs la même espérance de vie que leurs pairs séronégatifs, mais, car il y a un mais, une étude démontre qu'ils présentent des comorbidités majeures en moyenne 16 ans plus tôt que les personnes non infectées par le VIH.B) La prise de poids associée à certains traitements antirétroviraux constitue une nouvelle préoccupation des soignants impliqués dans la gestion quotidienne du virus. Deux études rapportées lors de l'édition 2020 de la CROI montrent que la prise de poids en début de traitement augmente le risque de survenue d'un diabète mais n'augmente pas le risque des maladies cardiovasculaires.C) Une étude s'est intéressée aux lésions anales générées par le PVH, une infection fréquente chez les patients vivant avec le VIH et précurseur du cancer anal. Les résultats que l'élimination de ces lésions est nettement améliorée par un traitement via le pomalidomide, une molécule apparentée à la thalidomide, et utilisé pour le traitement des myélomes.D) Maladie en plein boom actuellement car fortement liée aux modifications alimentaires caractérisée notre époque, la stéatose hépatique semble plus grave lorsqu'elle affecte les patients séropositifs. Le taux de fibrose hépatique et surtout son aggravation semblent à la fois plus importante et rapide en cas d'association au VIH.E) Les hommes vivant avec le VIH qui recourent à des injections ou des patchs de testostérone présentent une accumulation de plaques athéroscléreuses plus importante et plus rapide que les hommes qui ne prennent pas de suppléments en testostérone.F) Enfin, les personnes vivant avec le VIH de moins de cinquante ans présentent une perte de fonction pulmonaire plus rapide que les sujets séronégatifs de même âge. De ce constat, il découle que les mesures de préservation de la fonction pulmonaire, comme la lutte contre le tabagisme, doivent être prise rapidement. Si un arrêt du tabac est prescrit et bien suivi, la préservation de la fonction respiratoire est équivalente chez les patients séropositifs et séronégatifs.