Après un suivi de 196 semaines, l'étude TANGO confirme, via de nouvelles analyses en sous-groupe, tout l'intérêt du switch vers une thérapie duale associant dolutégravir et lamivudine par rapport au maintien d'une trithérapie classique basée sur TAF.

Présentés dans le cadre de l'édition 2023 du congrès de l'IAS à Brisbane, les résultats complets et définitifs de l'étude REPRIEVE confirment que le recours à la pitavastatine en prévention primaire chez les personnes vivant avec le VIH dont le risque cardiovasculaire est faible à modéré réduit de 35% le risque d'infarctus, d'AVC et d'autres événements cardiovasculaires majeurs.

Des antécédents d'échec virologique sous traitement antirétroviral n'affectent pas la réponse virologique lorsque des patients expérimentés et à charge virale indétectable passent à une thérapie duale associant dolutégravir et lamivudine même si ces patients présentent une résistance historique ou actuelle à la lamivudine selon les résultats de l'étude SOLAR-3D après 96 semaines de suivi.

Le Dr Cristina Mussini de l'Université de Modène (Italie) a présenté, sous forme de e-poster, les données d'efficacité et de sécurité d'emploi, après 96 semaines de suivi en conditions de vie réelle, d'un switch vers une thérapie duale centrée sur le dolutégravir.

Après avoir évalué, sur une période de 96 semaines, un large éventail d'options thérapeutiques de seconde ligne auprès de 919 enfants en échec virologique sous INNTI, l'étude CHAPAS-4 met en évidence l'intérêt, en terme d'efficacité et de sécurité d'emploi, de développer une combinaison à dose fixe adaptée aux enfants associant TAF, emtricitabine et dolutégravir comme molécule d'ancrage. Alternativement, le darunavir ou l'atazanavir pourraient aussi être utilisés comme molécule d'ancrage.

Toute première étude clinique à grande échelle à tester une stratégie de prévention cardiovasculaire primaire exclusivement au sein du groupe des personnes vivant avec le VIH, REPRIEVE a été interrompue prématurément parce qu'il a été constaté qu'une statine, la pitavastatine, en prise quotidienne réduisait le risque accru de maladie cardiovasculaire chez les personnes vivant avec le VIH.

Une étude polonaise confirme que la restauration immunitaire, quel que soit le temps qu'elle prend, constitue un puissant indicateur de survie chez les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral efficace.

Concomitamment à la présentation des données de suivi à un an de l'étude SOLAR, une analyse ciblée des données récoltées lors de cette étude a été publiée, cette fois, sous forme d'abstract électronique. Elle concerne l'évolution du poids et des données métaboliques des participants à l'étude, des données importantes puisque des études antérieures ont montré que tant TAF que les inhibiteurs de l'intégrase sont des précurseurs potentiels de prise de poids et/ou de modifications des paramètres métaboliques.

Concomitamment à la présentation des données de suivi à un an de l'étude SOLAR, une analyse ciblée des données récoltées lors de cette étude a été publiée, cette fois, sous forme d'abstract électronique. Elle concerne l'évolution du poids et des données métaboliques des participants à l'étude, des données importantes puisque des études antérieures ont montré que tant TAF que les inhibiteurs de l'intégrase sont des précurseurs potentiels de prise de poids et/ou de modifications des paramètres métaboliques.

Les femmes séropositives, traitées par combinaisons d'antirétroviraux associant TAF à un inhibiteur de protéase ou de l'intégrase boosté par le cobicistat, sont plus susceptibles de présenter des symptômes physiques de dépression que les femmes prenant d'autres combinaisons d'antirétroviraux selon les résultats d'une étude américaine menée sur base de la cohorte Women's Interagency HIV Study (WIHS).