Le Pr Karel Decaestecker de RUG détaille les acquis et les promesses de la transplantation rénale (donneur vivant) assistée par robot après deux ans de mise en pratique à l'échelon européen. Les travaux présentés à Copenhague ont été récompensés par l'attribution du prix René Küss Award 2018, créé pour saluer la mémoire de ce chirurgien français pionnier de la greffe du rein et qui met en exergue un travail original sur la transplantation.

En raison de l'allongement de l'espérance de vie de plus en plus d'hommes se retrouvent confrontés à des manifestations urinaires en relation avec une hypertrophie prostatique. Raison de plus de prendre la peine de bien les interroger et les écouter afin de leur fournir le traitement approprié à leur symptomatologie et combinant le meilleur rapport bénéfice-risque. Les conseils du Pr Frank Van der Aa de la KUL.

Cet essai de phase 3 randomisé et contrôlé versus placebo montre qu'en cas de cancer de prostate résistant à la castration localisé selon l'imagerie conventionnelle, il est possible de retarder le passage au stade métastatique en instaurant un traitement par un antagoniste du récepteur des androgènes de nouvelle génération.

Une vaste étude internationale majeure montre que par rapport à la biopsie standard, l'IRM de la prostate décèle plus de cancers nécessitant un traitement en raison de leur agressivité et moins de cancers peu susceptibles d'évoluer, ce qui pourrait permettre de mieux cibler les patients nécessitant réellement une biopsie prostatique invasive et ainsi réduire d'environ un quart le nombre de biopsies pratiquées actuellement.

La transplantation rénale est le traitement de référence pour les patients en insuffisance rénale terminale. La transplantation rénale robot-assistée a été développée afin de réduire la morbidité liée à la laparotomie et est désormais utilisée par plusieurs centres européens.

Après vision de cette vidéo vous partagerez certainement l'enthousiasme de Morgan Rouprêt qui est au sein de l'EAU, et cela est loin d'être anodin, en charge de l'élaboration des guidelines concernant les tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire.

Tant que l'on ne disposait que de données issues d'études rétrospectives, le doute concernant le bénéfice de la chimiothérapie adjuvante dans les carcinomes urothéliaux et tout particulièrement en cas d'atteinte des voies excrétrices supérieures, était parfaitement légitime. Les résultats de l'étude prospective POUT, que détaille Alison Birtle dans cette vidéo, change la donne.

Les traumatismes rénaux représentent les traumatismes génito-urinaires les plus fréquents et constituent environ 10% des traumatismes abdominaux. Ces traumatismes ont de multiples visages cliniques et il n'y a pas à proprement parler de prise en charge standard, chaque cas pouvant nécessiter un type particulier d'intervention.

Par définition, un score de Gleason de 7 signifie que la biopsie comporte au moins une part de cellules de stade 4 ayant donc un comportement agressif, alors qu'un score 6 correspond à des cellules uniformément de stade 3 dit intermédiaire et considérées comme peu agressives.

Une équipe chinoise composée de scientifiques et de cliniciens avance avoir mis au point un système d'apprentissage en continu basé sur l'intelligence artificielle (artificial intelligence learning system) capable d'identifier sur échantillons des cas de cancers de la prostate de façon aussi fiable qu'un anatomo-pathologiste.

Les fluoroquinolones sont depuis longtemps les antibiotiques les plus fréquemment utilisés en Belgique pour la prophylaxie en cas de résection transurétrale de la prostate (TURP). Ce qui n'est pas sans conséquence en termes de résistance microbienne et de problèmes potentiellement dommageables pour les patients.

Deux paramètres cliniques sont communément utilisés pour évaluer le risque de récidive des séminomes testiculaires de stade clinique et, par voie de conséquence, pour décider de la mise en oeuvre d'un éventuel traitement adjuvant. Cette façon de faire est-elle justifiée. La réponse donnée après revue systématique de la littérature en étonnera probablement plus d'un.

L'analyse critique de la seule étude de phase III monocentrique et monobras souligne l'impérieuse nécessité de données complémentaires en termes de traitement néoadjuvant et la revue des données non concordantes des 3 études randomisées de phase III en situation adjuvante publiées ou annoncées à ce jour explique clairement que pour le moment le traitement adjuvant ne soit ni recommandé ni remboursé.