Partant de la constatation que pour la plupart des installateurs l'insertion des DIU se fait à l'aveugle, deux investigatrices du Royaume Uni (T Dwidedi & P Briggs #A030) ont émis l'hypothèse qu'une absence précoce de fils de retrait pouvait en fait n'être en réalité que la conséquence d'un placement intra-utérin sous-optimal, corrigé par une migration spontanée vers le fond utérin et aboutissant à une ascension des fils dans le canal utérin ou dans la cavité endométriale.

Pour vérifier leur hypothèse ils ont identifié par échographie transvaginale réalisée immédiatement après la pose d'un DIU libérant du lévonorgestrel, une série de 24 femmes dont le placement était sous-optimal et ces femmes étaient convoquées pour une nouvelle échographie transvaginale 4 à 6 semaines après l'insertion.

Deux femmes ont été exclues de l'analyse car le DIU avait du être retiré dès sa mise en place et six femmes ne se sont pas présentées au rendez-vous de suivi.

Les résultats présentés à lors du 15ème congrès de l'European Society of Contraception and Reproductive Health (Budapest 9-12 mai 2018) concernent donc 16 femmes dont 13 chez qui avait été placé le DIU Mirena® et 3 le DIU Levosert®. Chez sept femmes, la partie supérieure DIU se situait initialement à 1 cm ou moins du fond de l'utérus, tandis que chez les neuf autres femmes, la distance entre la partie supérieure DIU et le fond de l'utérus faisait plus de 1 cm. Lors de l'échographie de suivi les investigateurs ont pu constater que le DIU avait spontanément migré vers le fond de l'utérus chez les 16 femmes évaluées.

Un résultat de 100% qui valide donc l'hypothèse et qui fait conclure de façon très conservatrice qu'un placement d'un DIU à visée contraceptive à 1 ou 2 cm de distance du fond utérin à toute chance d'y migrer spontanément endéans les 4 à 6 semaines qui suivent l'insertion et chez certaines de ces femmes cette migration spontanée fera que les fils de retrait du DIU ne seront plus visibles lors d'un examen au spéculum. CQFD.

Partant de la constatation que pour la plupart des installateurs l'insertion des DIU se fait à l'aveugle, deux investigatrices du Royaume Uni (T Dwidedi & P Briggs #A030) ont émis l'hypothèse qu'une absence précoce de fils de retrait pouvait en fait n'être en réalité que la conséquence d'un placement intra-utérin sous-optimal, corrigé par une migration spontanée vers le fond utérin et aboutissant à une ascension des fils dans le canal utérin ou dans la cavité endométriale. Pour vérifier leur hypothèse ils ont identifié par échographie transvaginale réalisée immédiatement après la pose d'un DIU libérant du lévonorgestrel, une série de 24 femmes dont le placement était sous-optimal et ces femmes étaient convoquées pour une nouvelle échographie transvaginale 4 à 6 semaines après l'insertion.Deux femmes ont été exclues de l'analyse car le DIU avait du être retiré dès sa mise en place et six femmes ne se sont pas présentées au rendez-vous de suivi.Les résultats présentés à lors du 15ème congrès de l'European Society of Contraception and Reproductive Health (Budapest 9-12 mai 2018) concernent donc 16 femmes dont 13 chez qui avait été placé le DIU Mirena® et 3 le DIU Levosert®. Chez sept femmes, la partie supérieure DIU se situait initialement à 1 cm ou moins du fond de l'utérus, tandis que chez les neuf autres femmes, la distance entre la partie supérieure DIU et le fond de l'utérus faisait plus de 1 cm. Lors de l'échographie de suivi les investigateurs ont pu constater que le DIU avait spontanément migré vers le fond de l'utérus chez les 16 femmes évaluées. Un résultat de 100% qui valide donc l'hypothèse et qui fait conclure de façon très conservatrice qu'un placement d'un DIU à visée contraceptive à 1 ou 2 cm de distance du fond utérin à toute chance d'y migrer spontanément endéans les 4 à 6 semaines qui suivent l'insertion et chez certaines de ces femmes cette migration spontanée fera que les fils de retrait du DIU ne seront plus visibles lors d'un examen au spéculum. CQFD.