Tout sur Russie

Une analyse approfondie des trois principales études cliniques randomisées ayant mené à l'homologation du traitement injectable associant cabotégravir et rilpivirine a permis de mettre à jour trois facteurs prédictifs d'un échec virologique. Déjà présents avant l'initiation du traitement, ces facteurs pourraient donc être utilisés afin d'identifier les personnes vivant avec le VIH qui courent un risque plus élevé d'échec de cette combinaison.

Une analyse approfondie des trois principales études cliniques randomisées ayant mené à l'homologation du traitement injectable associant cabotégravir et rilpivirine a permis de mettre à jour trois facteurs prédictifs d'un échec virologique. Déjà présents avant l'initiation du traitement, ces facteurs pourraient donc être utilisés afin d'identifier les personnes vivant avec le VIH qui courent un risque plus élevé d'échec de cette combinaison.

Si, à l'échelle mondiale, plus de femmes vivent avec le VIH, dans la zone européenne de l'OMS, la tendance est inversée puisqu'on constate que deux fois plus d'hommes sont diagnostiqués porteurs du virus VIH. Ces données récentes (2018) sont issues d'une étude, publiée dans le dernier bulletin Eurosurveillance, qui a collecté et analysé les caractéristiques démographiques, cliniques ainsi que les tendances chez les femmes nouvellement diagnostiquées pour le VIH en Europe. Un constat, en particulier, inquiète: le diagnostic souvent trop tardif de l'infection par le VIH chez les femmes.

Une étude, menée en Russie et publiée dans l'édition d'avril de la revue The Lancet HIV, montre que les implants de naltrexone à libération lente offrent de meilleures perspectives de réussite et de suivi d'un traitement par antirétroviraux par rapport aux formes orales et injectables classiques chez les patients vivant avec le VIH et dépendants aux opioïdes injectables. Une étude intéressante mais, attention,cette formulation de la naltrexone n'est actuellement approuvée qu'en Russie.

La charge associée à la grippe est souvent chiffrée dans le cadre d'une pandémie. Or, on oublie parfois que chaque année, des infections des voies respiratoires basses et d'autres maladies respiratoires (telles que la BPCO) peuvent être attribuées au virus saisonnier de la grippe. L'étude Global Burden of Disease Study (GBD) menée en 2017 quantifie de manière scientifique cette perte en termes de santé au niveau mondial.

Grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), des chercheurs en neurosciences ont identifié chez des fans de football les zones cérébrales responsables de l'altruisme envers les membres du groupe social auquel ils appartiennent. Leur étude observationnelle révèle le rôle-clé à cet égard du cortex cingulaire subgénual.

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.