Tout sur Italie

Une étude italo-américaine révèle que des enfants et des ados déjà obèses avant la pandémie de Covid-19 ont consommé plus de malbouffe pendant le confinement. Celui-ci a eu un impact négatif, jusque-là peu évoqué, sur l'alimentation, le sommeil et l'activité physique chez les jeunes atteints d'adiposité excessive.

Sur base de 9 grandes cohortes européennes réunies au sein du projet INTAGRATE, Barbara Rossetti et son équipe de l'Université de Sienne (Italie) ont dressé un intéressant instantané européen de la prévalence des résistances aux inhibiteurs de l'intégrase ainsi que de l'efficacité des ART centrés sur un inhibiteur de l'intégrase.

Direction l'Italie et, plus précisément, la clinique des maladies infectieuses de Pérouse, capitale de l'Ombrie, où une équipe d'investigateurs s'est intéressée à une groupe spécifique de personnes vivant avec le VIH et dont on parle peu (et à tort !), ceux qui sont diagnostiqués après l'âge de 50 ans.

Bien qu'il soit reconnu que l'asthme est caractérisé par des anomalies des petites voies aériennes, leur rôle dans la sévérité et le contrôle de l'asthme n'est pas clair. À l'aide de biomarqueurs, de tests physiologiques et d'examens d'imagerie, les auteurs ont tenté de se faire une meilleure idée de ces " small airways dysfunctions " (SAD).

Des chercheurs américains ont trouvé une explication au lien entre les complications pendant la grossesse, le risque génétique et leur impact sur la schizophrénie. Et tout converge vers le placenta. C'est en effet dans cet organe que les complications induiraient l'expression de gènes favorisant le développement chez l'enfant à naître de ce syndrome plurifactoriel complexe.

L'examen histologique des caillots extraits par thrombectomie mécanique pourrait permettre de mieux comprendre les accidents vasculaires cérébraux et de mieux les traiter.

Les tentatives pour chiffrer la prévalence d'une embolie pulmonaire chez les patients admis aux urgences pour une évaluation à la suite une syncope aboutissent à des résultats contradictoires. Les auteurs de cette étude ont utilisé les données administratives longitudinales de cinq bases de données provenant de 4 pays différents (Canada, Danemark, Italie et États-Unis) pour une étude observationnelle rétrospective.

A l'EULAR cette année, les organisateurs ont mis en avant une maladie qui reste encore très mystérieuse sous bien des aspects : la sclérodermie. Une Belge, le Prof Vanessa Smith (U Gent) et un Italien, le Prof Gianluca Moroncini (Ancona, Italie), ont présenté de nouvelles techniques diagnostiques.

Précédemment, de nombreuses recherches ont montré qu'une consommation modérée de café pouvait réduire le risque de plusieurs maladies dont le cancer de la prostate. Jugeant les preuves insuffisantes pour pouvoir tirer des conclusions définitives quant à l'effet protecteur du breuvage sur ce type de tumeurs, une équipe italienne s'est attelée à en savoir davantage.

Deux posters ont retenu l'attention du public nombreux, présent lors des toutes premières sessions de l'EAU 2017 qui se tenait à Londres : d'une part une étude multicentrique sur la mortalité spécifique à 20 ans des cancers prostatiques à haut risque et, d'autre part, l'association de ce même cancer au diabète de type 2.

Des chercheurs de la Duke University, en Caroline du Nord, et de l'Université de Padoue, en Italie, auraient découvert pourquoi certaines personnes sont plus créatives que les autres. Contrairement à une idée reçue, leur génie ne tiendrait pas à l'usage plus intense qu'elle ferait de l'hémisphère droit ou gauche de leur cerveau mais il dépendrait de la connexion entre ces deux hémisphères, autrement dit de la qualité de leur réseau neuronal. (1) D'ailleurs, une précédente recherche avait montré que le cerveau d'Einstein était doté d'hémisphères droit et gauche particulièrement bien connectés l'un à l'autre. (2)

C'est en cherchant à comprendre pourquoi certaines personnes doivent boire de grandes quantité de café pour se sentir moins fatiguées alors que d'autres peuvent se contenter d'une ou deux tasses pour rester éveillées, que des chercheurs écossais, italiens et néerlandais ont identifié le gène dont une variante serait responsable de la vitesse de décomposition de la caféine par l'organisme et, par conséquence, de nos besoins en café.