Un quart d'heure à peine, le temps de présenter en session plénière les résultats de l'étude ZAP2, aura suffi pour voir s'envoler un bel espoir pour les quelques quarante millions de patients qui, en Europe, souffre de gonarthrose. Administré durant deux ans à raison d'une perfusion annuelle, l'acide zolédronique ne fait guère mieux que le placebo pour réduire la douleur et améliorer la fonctionnalité des patients mais, surtout, il ne montre aucune propension à modifier l'activité de la maladie et donc protéger l'articulation.