Cette étude a inclus 259 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde de faible intensité ou en rémission (DAS28-ESR de 1,9 en moyenne lors de l'inclusion) et traités depuis 4 semaines ou plus par prednisone et tocilizumab (avec ou sans DMARD synthétiques conventionnels). Dans le premier groupe, les patients ont continué la prise de prednisone alors que dans le second, la prednisone a été graduellement réduite à raison de 1 mg toutes les 4 semaines sur une période de 16 à 24 semaines maximum.

Au bout de 6 mois de suivi, 65% des patients du groupe "réduction" et 77% de ceux qui ont maintenu la prise de corticoïdes ont atteint le critère de succès thérapeutique défini par les investigateurs comme le maintien d'une faible activité de la PR et l'absence de poussées ou de survenue d'une insuffisance surrénalienne symptomatique nécessitant un changement de thérapeutique. Sur base de ces résultats, les investigateurs considèrent que réduire graduellement les doses de prednisone jusqu'à leur arrêt complet peut être considéré comme une option envisageable pour tout patient sous tocilizumab à partir du moment où la PR a atteint un niveau de contrôle en ligne avec les recommandations du traitement aux valeurs cibles (treat to target).

Réf: Buttgereit F. et al. Abstract OP0030, EULAR 2019, Madrid, 12/06/2019.

Cette étude a inclus 259 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde de faible intensité ou en rémission (DAS28-ESR de 1,9 en moyenne lors de l'inclusion) et traités depuis 4 semaines ou plus par prednisone et tocilizumab (avec ou sans DMARD synthétiques conventionnels). Dans le premier groupe, les patients ont continué la prise de prednisone alors que dans le second, la prednisone a été graduellement réduite à raison de 1 mg toutes les 4 semaines sur une période de 16 à 24 semaines maximum.Au bout de 6 mois de suivi, 65% des patients du groupe "réduction" et 77% de ceux qui ont maintenu la prise de corticoïdes ont atteint le critère de succès thérapeutique défini par les investigateurs comme le maintien d'une faible activité de la PR et l'absence de poussées ou de survenue d'une insuffisance surrénalienne symptomatique nécessitant un changement de thérapeutique. Sur base de ces résultats, les investigateurs considèrent que réduire graduellement les doses de prednisone jusqu'à leur arrêt complet peut être considéré comme une option envisageable pour tout patient sous tocilizumab à partir du moment où la PR a atteint un niveau de contrôle en ligne avec les recommandations du traitement aux valeurs cibles (treat to target).Réf: Buttgereit F. et al. Abstract OP0030, EULAR 2019, Madrid, 12/06/2019.