Les investigateurs ont identifié 156.236 femmes, âge moyen de 79 ans, pour lesquelles on disposait de données au long cours pour le traitement par biphosphonates et surtout qui présentaient une bonne adhérence au traitement attestée par la prise, sur 3 ans ou plus, de 80% au moins des doses prescrites. Les biphosphonates les plus fréquemment prescrits étaient l'alendronate et l'acide zolédronique.

Durant le suivi de 2,1 ans, on constate que 40% des femmes de l'essai ont interrompu le traitement durant une période continue d'au moins 6 mois. Sur les 9 ans de suivi, on observe la survenue de 3.745 fractures du col du fémur. Au plus la période de vacance thérapeutique augmente, au plus l'incidence des fracture de hanche augmente. L'incidence maximale est atteinte après 2 ans ou plus d'interruption du traitement, 16/100.000 pour les femmes en vacances depuis 2 ans vs 9,6/100.000 pour le groupe de femmes sous traitement continu, soit une augmentation de 39% du risque de fracture de la hanche en cas de vacances thérapeutiques prolongées au-delà de deux ans.

Ref: Curtis JR et so. OP0017, EULAR 2018.

Les investigateurs ont identifié 156.236 femmes, âge moyen de 79 ans, pour lesquelles on disposait de données au long cours pour le traitement par biphosphonates et surtout qui présentaient une bonne adhérence au traitement attestée par la prise, sur 3 ans ou plus, de 80% au moins des doses prescrites. Les biphosphonates les plus fréquemment prescrits étaient l'alendronate et l'acide zolédronique.Durant le suivi de 2,1 ans, on constate que 40% des femmes de l'essai ont interrompu le traitement durant une période continue d'au moins 6 mois. Sur les 9 ans de suivi, on observe la survenue de 3.745 fractures du col du fémur. Au plus la période de vacance thérapeutique augmente, au plus l'incidence des fracture de hanche augmente. L'incidence maximale est atteinte après 2 ans ou plus d'interruption du traitement, 16/100.000 pour les femmes en vacances depuis 2 ans vs 9,6/100.000 pour le groupe de femmes sous traitement continu, soit une augmentation de 39% du risque de fracture de la hanche en cas de vacances thérapeutiques prolongées au-delà de deux ans.Ref: Curtis JR et so. OP0017, EULAR 2018.