Au total, 795 sujets recevant ≥ 7,5 mg/j de prednisone ou équivalent ont été inclus et stratifiés selon que la durée de traitement était ≥ 3 mois (groupe cortico persistant, n=505) ou < 3 mois (groupe cortico débutant, n= 290).

Les sujets de moins de 50 ans devaient déjà avoir fait une fracture ostéoporotique et les sujets de plus de 50 ans du groupe cortico persistant devaient avoir un T score de densité minérale osseuse ≤-2,0 au niveau de la colonne lombaire, de la hanche totale ou du col du fémur ou un score ≤-1,0 en cas de fracture préalable.

Selon une randomisation 1:1, les sujets ont été alloués à un bras denosumab 60 mg SC tous les 6 mois ou un bras risédronate 5 mg/j la durée totale de traitement étant de 24 mois et le critère principal d'évaluation étant la modification (%?) de la densité minérale osseuse au niveau lombaire après 12 mois. L'objectif étant de démontrer une non infériorité du denosumab tant dans le groupe cortico persistant que dans le groupe cortico débutant.

Les critères secondaires incluaient la démonstration d'une supériorité du denosumab sur ce même critère au niveau de la colonne lombaire et de la hanche totale.

Objectif atteint dans les deux cas et pour les deux groupes de patients envisagés (figure 1)

Ce travail présenté par Kenneth Saak indique également que les deux types de traitement se valent sur le plan de la tolérance et de la sécurité d'emploi, incidence similaire d'effets secondaires de tout type et d'effets secondaires sérieux (infections et fractures en particulier, et confirme le profil de tolérance du denosumab déjà connu).

Ces données établissent donc la denosumab comme une option possible pour le traitement de l'ostéoporose cortico-induite des sujets. L'évaluation sur le risque de fracture est prévue à l'issue des 24 mois de traitement.

Dr Jean-Claude Lemaire. WCO-IOF-ESCEO, Florence 23-26 mars 2017.

Au total, 795 sujets recevant ≥ 7,5 mg/j de prednisone ou équivalent ont été inclus et stratifiés selon que la durée de traitement était ≥ 3 mois (groupe cortico persistant, n=505) ou < 3 mois (groupe cortico débutant, n= 290).Les sujets de moins de 50 ans devaient déjà avoir fait une fracture ostéoporotique et les sujets de plus de 50 ans du groupe cortico persistant devaient avoir un T score de densité minérale osseuse ≤-2,0 au niveau de la colonne lombaire, de la hanche totale ou du col du fémur ou un score ≤-1,0 en cas de fracture préalable.Selon une randomisation 1:1, les sujets ont été alloués à un bras denosumab 60 mg SC tous les 6 mois ou un bras risédronate 5 mg/j la durée totale de traitement étant de 24 mois et le critère principal d'évaluation étant la modification (%?) de la densité minérale osseuse au niveau lombaire après 12 mois. L'objectif étant de démontrer une non infériorité du denosumab tant dans le groupe cortico persistant que dans le groupe cortico débutant.Les critères secondaires incluaient la démonstration d'une supériorité du denosumab sur ce même critère au niveau de la colonne lombaire et de la hanche totale.Objectif atteint dans les deux cas et pour les deux groupes de patients envisagés (figure 1)Ce travail présenté par Kenneth Saak indique également que les deux types de traitement se valent sur le plan de la tolérance et de la sécurité d'emploi, incidence similaire d'effets secondaires de tout type et d'effets secondaires sérieux (infections et fractures en particulier, et confirme le profil de tolérance du denosumab déjà connu).Ces données établissent donc la denosumab comme une option possible pour le traitement de l'ostéoporose cortico-induite des sujets. L'évaluation sur le risque de fracture est prévue à l'issue des 24 mois de traitement.Dr Jean-Claude Lemaire. WCO-IOF-ESCEO, Florence 23-26 mars 2017.