dr. Reginster
dr. Reginster

Ce cahier des charges a été respecté à la lettre dans CONCEPT dont l'objectif était d'évaluer l'efficacité et l'innocuité d'une préparation de sulfate de chondroïtine (SC) de qualité pharmaceutique chez des sujets ayant une gonarthrose symptomatique (critères ACR), comme le recommande la directive de l'Agence Européenne du Médicament. Le comparateur choisi était le célécoxib.

Cette étude de phase III multicentrique prospective a été menée en double aveugle et avec double placebo sur une population de 604 patients recrutés dans 5 pays européens, qui étaient âgés de 50 ans et plus avec gonarthrose symptomatique depuis au moins 6 mois avec un niveau de douleur ≥ 50 mm sur l'échelle visuelle analogique (EVA) de Huskisson et un score sur l'index algo fonctionnel de Lequesne ≥ 7.

Selon la randomisation, ces patients ont été alloués à un bras :

• SC de qualité pharmaceutique à la dose de 800 mg/j + le placebo du comparateur,

• célécoxib à la dose de 200 mg/j + le placebo du SC de grade pharmaceutique,

• deux placebos. Si nécessaire, les patients étaient autorisés à prendre en supplément jusqu'à 3 g/j de paracétamol. La prise de paracétamol devait en revanche être stoppée au plus tard endéans les 10 heures précédant les consultations de suivi.

Les patients ont été suivis pendant 182 jours.

Les résultats de l'analyse selon l'intention de traiter rapportés par Jean-Yves Reginster (photo) indiquent par rapport à la réduction observée dans le bras placebo (? -33,3 mm) une réduction significativement plus importante de la douleur évaluée sur une échelle visuelle analogique (EVA) pour le SC de qualité pharmaceutique (-42,6 mm ; p=0,0008) et pour le célécoxib (-39,5 mm ; p=0,0087), la différence de degré de réduction de la douleur entre les deux bras actifs n'étant pas significativement différente.

Même type de résultats concernant l'indice de Lequesne avec par rapport à la réduction observée dans le bras placebo (? -3,7) une réduction significativement plus importante pour le SC de qualité pharmaceutique (-4,7 ; p=0,0231) et pour le célécoxib (-4,6 ; p=0,0151), ici encore sans différence significative entre les deux bras actifs. Des résultats similaires ont été observés tant chez les patients effectivement traités (analyse per protocol) que dans l'analyse selon l'intention de traiter sur deux autres critères évalués dans cette étude, la plus petite modification représentant encore une amélioration significative pour le patient (MCII, Minimum Clinically Important Improvement, correspondant à une réduction de 20 mm sur l'EVA) et le fardeau symptomatique maximal correspondant encore à un état acceptable par les patients (PASS, Patient Acceptable Symptoms State).

Les résultats concernant l'innocuité et la sécurité d'emploi sont similaires et sans différence significative entre les trois bras de l'étude. A noter que pour que la comparaison SC célécoxib soit la plus équitable possible sur ce plan, les patients présentant des risques gastro-intestinaux ou cardiovasculaires avaient été exclus de l'étude. Les investigateurs concluent qu'avec le SC de qualité pharmaceutique à la dose de 800 mg/j, la réduction de la douleur et l'amélioration de la fonction sont significativement supérieures à celles observées sous placebo et ont la même amplitude que celles obtenues avec le célécoxib.

Ce cahier des charges a été respecté à la lettre dans CONCEPT dont l'objectif était d'évaluer l'efficacité et l'innocuité d'une préparation de sulfate de chondroïtine (SC) de qualité pharmaceutique chez des sujets ayant une gonarthrose symptomatique (critères ACR), comme le recommande la directive de l'Agence Européenne du Médicament. Le comparateur choisi était le célécoxib. Cette étude de phase III multicentrique prospective a été menée en double aveugle et avec double placebo sur une population de 604 patients recrutés dans 5 pays européens, qui étaient âgés de 50 ans et plus avec gonarthrose symptomatique depuis au moins 6 mois avec un niveau de douleur ≥ 50 mm sur l'échelle visuelle analogique (EVA) de Huskisson et un score sur l'index algo fonctionnel de Lequesne ≥ 7.Selon la randomisation, ces patients ont été alloués à un bras :• SC de qualité pharmaceutique à la dose de 800 mg/j + le placebo du comparateur,• célécoxib à la dose de 200 mg/j + le placebo du SC de grade pharmaceutique,• deux placebos. Si nécessaire, les patients étaient autorisés à prendre en supplément jusqu'à 3 g/j de paracétamol. La prise de paracétamol devait en revanche être stoppée au plus tard endéans les 10 heures précédant les consultations de suivi.Les patients ont été suivis pendant 182 jours. Les résultats de l'analyse selon l'intention de traiter rapportés par Jean-Yves Reginster (photo) indiquent par rapport à la réduction observée dans le bras placebo (? -33,3 mm) une réduction significativement plus importante de la douleur évaluée sur une échelle visuelle analogique (EVA) pour le SC de qualité pharmaceutique (-42,6 mm ; p=0,0008) et pour le célécoxib (-39,5 mm ; p=0,0087), la différence de degré de réduction de la douleur entre les deux bras actifs n'étant pas significativement différente. Même type de résultats concernant l'indice de Lequesne avec par rapport à la réduction observée dans le bras placebo (? -3,7) une réduction significativement plus importante pour le SC de qualité pharmaceutique (-4,7 ; p=0,0231) et pour le célécoxib (-4,6 ; p=0,0151), ici encore sans différence significative entre les deux bras actifs. Des résultats similaires ont été observés tant chez les patients effectivement traités (analyse per protocol) que dans l'analyse selon l'intention de traiter sur deux autres critères évalués dans cette étude, la plus petite modification représentant encore une amélioration significative pour le patient (MCII, Minimum Clinically Important Improvement, correspondant à une réduction de 20 mm sur l'EVA) et le fardeau symptomatique maximal correspondant encore à un état acceptable par les patients (PASS, Patient Acceptable Symptoms State). Les résultats concernant l'innocuité et la sécurité d'emploi sont similaires et sans différence significative entre les trois bras de l'étude. A noter que pour que la comparaison SC célécoxib soit la plus équitable possible sur ce plan, les patients présentant des risques gastro-intestinaux ou cardiovasculaires avaient été exclus de l'étude. Les investigateurs concluent qu'avec le SC de qualité pharmaceutique à la dose de 800 mg/j, la réduction de la douleur et l'amélioration de la fonction sont significativement supérieures à celles observées sous placebo et ont la même amplitude que celles obtenues avec le célécoxib.