Ce composé a été testé versus placebo dans le cadre d'une étude multicentrique randomisée contrôlée de phase 2a menée en double aveugle sur une population de 149 sujets ayant une arthrite psoriasique active et des lésions de psoriasis intéressant au moins 3% de leur surface corporelle en dépit du recours à des traitements classiques, anti-TNF inclus. La randomisation 2:1 a alloué 100 patients au bras guselkumab (100 mg SC) et 49 au bras placebo, les administrations se faisant aux semaines 0, 4, puis toutes 8 semaines jusqu'à la semaine 44.

En cas de réponse insuffisante à la semaine 16 (amélioration < 5% du nombre d'articulations gonflées et douloureuses), les patients des deux bras pouvaient passer à l'ustekinumab.

Figure 1
Figure 1

A la semaine 24, les patients restant dans le bras placebo recevaient le guselkumab, avec une deuxième injection à la semaine 28 puis toutes les 8 semaines jusqu'à la semaine 44.

La figure 1 reprend les données essentielles du protocole.

Comme l'a souligné Atul DeoDhar qui présentait les résultats, le critère principal d'évaluation (taux de réponse ACR20 à 24 semaines) est atteint par 3 fois plus de patients dans le bras guselkumab, 58% versus 18,4% pour le placebo. A noter que des taux de réponse ACR20 significativement plus importants (p<0,001) étaient déjà notés dans le bras guselkumab dès la semaine 4, respectivement 21 versus 0% (figure 2).

Figure 2
Figure 2

La supériorité du guselkumab s'observe également pour les réponses ACR 50 et 70, pour les réponses cutanées (PASI75/90/100) et pour la totalité des critères secondaires évalués en particulier résolution des dactylites et des enthésites (figure 3), diminution du handicap fonctionnel et atteinte d'une activité minimale.

La tolérance était bonne, aucun effet secondaire inattendu, un arrêt de traitement pour neutropénie, un effet secondaire sérieux (infarctus) et dans le cas particulier un risque infectieux légèrement inférieur à celui du placebo (respectivement 17,0 versus 20,4%). A noter aussi l'absence de réactions au site d'injection pour toutes les biothérapies.

Figure 3
Figure 3

Au total, une nouvelle biothérapie qui semble très prometteuse dans le rhumatisme psoriasique, les résultats de phase III sont attendus avec impatience.

Ce composé a été testé versus placebo dans le cadre d'une étude multicentrique randomisée contrôlée de phase 2a menée en double aveugle sur une population de 149 sujets ayant une arthrite psoriasique active et des lésions de psoriasis intéressant au moins 3% de leur surface corporelle en dépit du recours à des traitements classiques, anti-TNF inclus. La randomisation 2:1 a alloué 100 patients au bras guselkumab (100 mg SC) et 49 au bras placebo, les administrations se faisant aux semaines 0, 4, puis toutes 8 semaines jusqu'à la semaine 44.En cas de réponse insuffisante à la semaine 16 (amélioration < 5% du nombre d'articulations gonflées et douloureuses), les patients des deux bras pouvaient passer à l'ustekinumab.A la semaine 24, les patients restant dans le bras placebo recevaient le guselkumab, avec une deuxième injection à la semaine 28 puis toutes les 8 semaines jusqu'à la semaine 44. La figure 1 reprend les données essentielles du protocole.Comme l'a souligné Atul DeoDhar qui présentait les résultats, le critère principal d'évaluation (taux de réponse ACR20 à 24 semaines) est atteint par 3 fois plus de patients dans le bras guselkumab, 58% versus 18,4% pour le placebo. A noter que des taux de réponse ACR20 significativement plus importants (p<0,001) étaient déjà notés dans le bras guselkumab dès la semaine 4, respectivement 21 versus 0% (figure 2).La supériorité du guselkumab s'observe également pour les réponses ACR 50 et 70, pour les réponses cutanées (PASI75/90/100) et pour la totalité des critères secondaires évalués en particulier résolution des dactylites et des enthésites (figure 3), diminution du handicap fonctionnel et atteinte d'une activité minimale. La tolérance était bonne, aucun effet secondaire inattendu, un arrêt de traitement pour neutropénie, un effet secondaire sérieux (infarctus) et dans le cas particulier un risque infectieux légèrement inférieur à celui du placebo (respectivement 17,0 versus 20,4%). A noter aussi l'absence de réactions au site d'injection pour toutes les biothérapies. Au total, une nouvelle biothérapie qui semble très prometteuse dans le rhumatisme psoriasique, les résultats de phase III sont attendus avec impatience.