L'activité physique régulière constitue un facteur clé du traitement de la BPCO. Mais ne nous voilons pas la face, c'est aussi un des plus difficiles à obtenir des patients. Pourtant, certains, plus volontaristes, y parviennent malgré tout et y trouvent un bénéfice certain. Mais qui sont-ils?
Une équipe espagnole et belge (Helen Demeyer, Leuven) a puisé dans le bras interventionnel de la cohorte de l'étude Urban Training pour inclure 202 patients suivis tant en milieu hospitalier que par un médecin généraliste.
Ces participants étaient majoritairement des hommes (84%), âgés de 70 ans en moyenne avec un FEV1 moyen à 56% de la valeur attendue. Ces patients ont été vus pour un entretien motivationnel ainsi que pour enregistrer toute une série de paramètres sociodémographiques, environnementaux, de mode de vie, fonctionnels, médicaux, etc. Sur les 202 patients, 132 se sont présentés pour la visite de bilan à 12 mois, soit 65% de volontaristes. Parmi ces derniers, seuls 28% ont été qualifiés de répondeurs, un critère défini par les investigateurs comme une augmentation de leur niveau d'exercice d'au moins 1100 pas/jour. Les 72% restants n'y sont pas parvenus, certains ayant même régressé sur 12 mois.
Comme on le voit, l'exercice physique est une part du traitement non seulement difficile à obtenir mais surtout, il n'y a pas de garantie que tous ces efforts portent leurs fruits.
Ref: Koreny M. et al. OA1987, ERS 2018, Paris.
Une équipe espagnole et belge (Helen Demeyer, Leuven) a puisé dans le bras interventionnel de la cohorte de l'étude Urban Training pour inclure 202 patients suivis tant en milieu hospitalier que par un médecin généraliste. Ces participants étaient majoritairement des hommes (84%), âgés de 70 ans en moyenne avec un FEV1 moyen à 56% de la valeur attendue. Ces patients ont été vus pour un entretien motivationnel ainsi que pour enregistrer toute une série de paramètres sociodémographiques, environnementaux, de mode de vie, fonctionnels, médicaux, etc. Sur les 202 patients, 132 se sont présentés pour la visite de bilan à 12 mois, soit 65% de volontaristes. Parmi ces derniers, seuls 28% ont été qualifiés de répondeurs, un critère défini par les investigateurs comme une augmentation de leur niveau d'exercice d'au moins 1100 pas/jour. Les 72% restants n'y sont pas parvenus, certains ayant même régressé sur 12 mois.Comme on le voit, l'exercice physique est une part du traitement non seulement difficile à obtenir mais surtout, il n'y a pas de garantie que tous ces efforts portent leurs fruits.Ref: Koreny M. et al. OA1987, ERS 2018, Paris.