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La banque de données NET prospective du Righospitalet (2008-2016), Danemark, contient les données de 252 patients, ce qui en fait une des plus grandes banques de données pour ce type de tumeurs : on comptait 64 % de tumeurs carcinoïdes typiques, 12 % de tumeurs carcinoïdes atypiques et 24 % de carcinomes neuroendocrines à grandes cellules. 68 % des patients étaient des femmes. L'âge médian au moment du diagnostic était de 69 ans (19-89 ans), sans différences entre les sexes. Au moment du diagnostic, on a réalisé un CT scan thoracique et abdominal chez tous les patients, et un FDG-PET-CT chez 82 % d'entre eux. En fin de compte, le FDG-PET-CT était positif chez 95 % de la population totale, sans distinction entre les types tumoraux. Les auteurs estiment donc que le FDG-PET-CT doit faire partie des examens de base pour le diagnostic. Le marquage de la synaptophysine était positif dans 98 % des cas, contre 92 % pour la chromogranine A ; le CD56 était positif dans 97 % des cas. L'index Ki67 moyen était de 5 %, 16 % et 69 %, respectivement, tandis qu'on a trouvé des métastases dans 4 %, 27 % et 58 % des cas lors du diagnostic initial. Le traitement a consisté en une résection chirurgicale chez 71 % des patients, en l'occurrence pour 87 % des tumeurs carcinoïdes typiques, 72 % des tumeurs carcinoïdes atypiques et 28 % des carcinomes neuroendocrines à grandes cellules. Après la résection, 6 % des patients ont présenté une récidive. La survie à 5 ans atteignait 88 %, 63 % et 20 %, respectivement. Le type de tumeur constitue le facteur pronostique indépendant le plus puissant. Grondahl V et al. Characteristics of 252 patients with Bronchopulmonary Neuroendocrine Tumours treated at the Copenhagen NET Centre of Excellence. Lung Cancer 2019, published online April 4. DOI: https://doi.org/10.1016/j.lungcan.2019.03.013