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Pour ce faire, les valeurs d'incidence de l'asthme dans les différents pays et les valeurs estimées de l'exposition à la pollution ont été combinées. Deux scénarios ont été utilisés pour la réduction de l'exposition. Pour le premier scénario, on a utilisé les valeurs recommandées dans la directive de l'OMS sur la qualité de l'air. Pour le deuxième scénario, on a utilisé les valeurs minimales de pollution atmosphérique mesurées dans 41 études incluses dans la méta-analyse. Si les limites de l'OMS pour les particules fines (PM2,5 : 10 µg/m3) et le NO2 (40 µg/m3) étaient respectées, on pourrait éviter jusqu'à 11 % des nouveaux cas d'asthme (66 000) chaque année chez les enfants en Europe.L'utilisation de valeurs limites plus strictes qui, selon les chercheurs, ne sont toutefois pas réalistes, permettrait d'éviter encore plus de cas d'asthme. Si la valeur de PM2,5 n'était que de 0,4 µg/m3, 33 % des cas d'asthme (190 000) pourraient être évités. Une valeur limite de 1,5 pour le NO2 réduirait le nombre de cas de 23 % (135 000). Les données de cette étude soulignent l'importance d'une diminution de l'exposition des enfants à la pollution de l'air extérieur.Khreis H et al. Outdoor air pollution and the burden of childhood asthma across Europe. Eur Respir J. 7 Aug 2019. pii: 1802194. doi: 10.1183/13993003.02194-2018. [Epub ahead of print]