Vivre dans un milieu urbain et sa pollution augmente la symptomatologie des jeunes asthmatiques, réduit leur qualité de vie et perturbe leur vie familiale et scolaire. Une équipe américaine s'est posée la question de l'impact d'un environnement plus naturel, moins pollué sur le vécu quotidien des enfants. Ils ont, pour cela, interrogé les parents d'enfants asthmatiques admis aux urgences pour une crise d'asthme ou d'importantes difficultés respiratoires. Ils se sont intéressés aux symptômes quotidiens, leur impact sur la scolarité et les activités de l'enfant et, surtout, ils ont voulu savoir où les enfants habitaient et s'il y avait des espaces verts à proximité.

Ils ont mis en évidence que les enfants présentaient un jour de symptômes asthmatiques en plus pour chaque distance équivalent à 305 mètres entre leur domicile et le parc le plus proche. Par exemple, prenons un enfant qui a 5 jours symptomatiques par mois et vit juste à côté d'un parc. Selon les résultats de l'étude, son ami qui vit à 305 mètres du parc présente 6 jours symptomatiques et son autre ami qui vit à 610 mètres aura 7 jours de symptômes, et ainsi de suite.

Au plus on s'éloigne de l'espace vert, au plus le nombre de jours symptomatiques augmente. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants âgés de 6 ans et plus qui sont beaucoup plus actifs et jouent de préférence dans le parc que dans la rue. Pour les investigateurs, le facteur pollution est réduit par la proximité du parc et le facteur exercice physique est favorisé, deux constantes qui influencent positivement les symptômes asthmatiques et la fonction respiratoire.

Ref: DePriest K. et al. PA2647, ERS 2017, Milan.

Vivre dans un milieu urbain et sa pollution augmente la symptomatologie des jeunes asthmatiques, réduit leur qualité de vie et perturbe leur vie familiale et scolaire. Une équipe américaine s'est posée la question de l'impact d'un environnement plus naturel, moins pollué sur le vécu quotidien des enfants. Ils ont, pour cela, interrogé les parents d'enfants asthmatiques admis aux urgences pour une crise d'asthme ou d'importantes difficultés respiratoires. Ils se sont intéressés aux symptômes quotidiens, leur impact sur la scolarité et les activités de l'enfant et, surtout, ils ont voulu savoir où les enfants habitaient et s'il y avait des espaces verts à proximité. Ils ont mis en évidence que les enfants présentaient un jour de symptômes asthmatiques en plus pour chaque distance équivalent à 305 mètres entre leur domicile et le parc le plus proche. Par exemple, prenons un enfant qui a 5 jours symptomatiques par mois et vit juste à côté d'un parc. Selon les résultats de l'étude, son ami qui vit à 305 mètres du parc présente 6 jours symptomatiques et son autre ami qui vit à 610 mètres aura 7 jours de symptômes, et ainsi de suite. Au plus on s'éloigne de l'espace vert, au plus le nombre de jours symptomatiques augmente. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants âgés de 6 ans et plus qui sont beaucoup plus actifs et jouent de préférence dans le parc que dans la rue. Pour les investigateurs, le facteur pollution est réduit par la proximité du parc et le facteur exercice physique est favorisé, deux constantes qui influencent positivement les symptômes asthmatiques et la fonction respiratoire.Ref: DePriest K. et al. PA2647, ERS 2017, Milan.