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Les petits qui vivent en ville sont davantage exposés à la pollution atmosphérique et donc à un risque d'asthme augmenté durant l'enfance. Toutefois, les symptômes de cette pathologie (manque de souffle, oppression thoracique, respiration sifflante) sont moindres chez ceux qui vivent à proximité d'un parc, surtout après l'âge de six ans. Cette conclusion a été présentée lors du Congrès 2017 de l'European Respiratory Society par des scientifiques de l'Université Johns Hopkins. Ils ont interrogé les parents de 196 enfants, âgés de 3 à 12 ans, provenant de Baltimore, une ville de 620 000 habitants dont les niveaux de pollution avoisinent ceux de New York et de Los Angeles. Ces enfants avaient été admis aux urgences pour une crise d'asthme ou avaient été hospitalisés au cours de l'année passée. Quant aux questions, elles portaient sur le nombre de jours durant lesquels l'enfant a souffert d'un des principaux symptômes. Les auteurs ont en outre cartographié la distance entre l'adresse de chaque petit et le parc le plus proche. La moyenne trouvée entre ces deux zones a été de 250 mètres avec un maximum d'un kilomètre.Les résultats montrent qu'un enfant qui habite à côté d'un parc connaît en moyenne cinq jours de symptômes sur une période de deux semaines, contre six jours pour ceux qui se trouvent à 305 mètres, chaque tranche de 305 mètres provoquant un jour supplémentaire de symptômes. Chez les enfants plus âgés, à partir de six ans, cette différence d'un jour apparaît déjà à partir d'un éloignement de 152 mètres du parc. (référence : European Lung Foundation, Press release, 7 septembre 2017)