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Même si la plupart des gens se rétabliront complètement après une grippe non compliquée, certaines personnes auront des complications, responsables de tableaux cliniques graves et d'une mortalité. Parmi elles, citons les très jeunes enfants, les sujets âgés, les femmes enceintes et venant d'accoucher (jusqu'à 2 semaines après l'accouchement), les patients souffrant d'affections neurologiques ou de maladies chroniques (maladies pulmonaires, cardiaques et métaboliques chroniques) et les immunodéprimés (p. ex. après une transplantation de cellules souches hématopoïétiques ou d'organes solides). En posant le diagnostic à temps, on peut éviter des analyses de laboratoire inutiles, visant à rechercher d'autres causes, ainsi qu'une antibiothérapie. La prévention de la propagation de l'infection sera également plus efficace. De ce fait, on pourra également plus vite instaurer des antiviraux. Un traitement précoce par antiviraux réduit la durée des symptômes et le risque de certaines complications (bronchites, otites moyennes et pneumonies) et d'hospitalisation. Dans la population à haut risque, ces médicaments peuvent réduire la mortalité. La vaccination annuelle contre l'influenza reste la meilleure méthode pour éviter l'impact de la grippe mais, dans certaines circonstances, la chimioprophylaxie par antiviraux, avant et après l'exposition au virus, peut aider à contrôler l'éclosion de la maladie dans certaines populations. Les recommandations sont disponibles en ligne, avec e.a. le type de test diagnostique le plus adapté en fonction du contexte intra- ou extrahospitalier, du moment par rapport à la saison de grippe (pendant la saison ou en dehors...).Uyeki TM et al. Clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America: 2018 update on diagnosis, treatment, chemoprophylaxis, and institutional outbreak management of seasonal influenza. Clin Infect Dis 2018 Dec 19; [e-pub]. (https://doi.org/10.1093/cid/ciy866)