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Les patients, des sujets de plus de 65 ans, souffrant d'un NSCLC avancé, avaient été extraits de la base de données SEER-Medicare, entre 2007 et 2011. Les effets indésirables graves étaient définis comme des effets indésirables nécessitant une hospitalisation. L'étude a comparé les patients présentant des effets indésirables et les patients n'en présentant pas. Sur les 3 967 patients chez qui on avait débuté un traitement de deuxième ligne, 1 624 (41 %) présentaient un ou plusieurs effets indésirables graves : 26 % de l'hypertension, 24 % de l'anémie et 23 % une pneumonie (parmi les effets les plus rapportés). Comparativement aux sujets n'ayant pas développé d'effets indésirables, les sujets souffrant d'effets indésirables avaient davantage de comorbidités au début du traitement de deuxième ligne. La survie globale médiane était plus courte chez les patients souffrant d'effets indésirables, par rapport aux autres (6 versus 11 mois). Après des corrections multivariées, le risque de décès était doublé chez les patients souffrant d'effets indésirables graves (HR corrigé 2,31 ; 2,16-2,47). Les dépenses de santé étaient également pratiquement doublées (16 135 versus 7 559 dollars).En bref, les effets indésirables graves dus à un traitement de deuxième ligne chez des patients âgés souffrant d'un cancer pulmonaire non à petites cellules avancé raccourcissent la survie et augmentent les coûts.Borghaei H et al. Severe adverse events impact overall survival and costs in elderly patients with advanced non-small cell lung cancer on second-line therapy. Lung Cancer 2018, first published online: February 21. DOI: https://doi.org/10.1016/j.lungcan.2018.02.011.